Le spectacle adapte -puis poursuit- la nouvelle de l'écrivain yiddish I. L. Peretz (1852-1915), dont l'héroïne est une mélodie orpheline qui se métamorphose au gré de ses rencontres, de ville en village, de pays en pays, de génération en génération : née dans la rue, elle devient air d'opéra, de cirque, prière, tango, jazz, rock, salsa...
Orgue de Barbarie, clarinette, synthétiseur, grand orchestre ou clavecin lui prêtent leur voix, l'interrogent, la respectent, la métamorphosent...

Sur scène, les deux comédiens-conteurs racontent ce mélo tragi-comique avec une lanterne magique et un déroulant d'images peintes : de 1900 à nos jours et aux quatre coins du monde, le voyage auquel ils invitent est un hommage à la beauté des métissages, en même temps qu'un imbroglio "oulipien", clin d'oeil à Georges Perec, petit-neveu probable et fils spirituel d'Itzhak Leiboukh Peretz.