Avec cette étrange histoire d'un fonctionnaire qui rencontre son double, écrite en 1845, Fiodor Dostoïevski produit son deuxième roman. " Je n'ai jamais rien lancé dans la littérature de plus sérieux que cette idée ", dit-il, trente ans plus tard dans son journal. Dans ce "poème pétersbourgeois " Dostoïevski fait preuve d'intuitions géniales sur le délire de persécution.

Les monologues de son héros, Goliadkine, sont une pure merveille. Plongé à l'intérieur d'une conscience, le spectateur suit tous les mouvements de cette âme malade. Et Dieu sait si ça bouge à l'intérieur de ce petit fonctionnaire !
" Oh! ne croyez pas à l'unité de l'homme", Fiodor Dostoïevski

Par la compagnie Ciné qua non théâtre