Mais celle-là mourra plutôt que de se laisser posséder. Incarne-t-elle la vie, la nature, ou la liberté ?
Elle demeure suspendue au dessus de l'amant nostalgique. Vêtue de blanc, la femme-lune tient la lumière dans sa main gantée de noir.

Mime, masque, danseuse, elle est l'eau vive envoutante qui entraîne le pêcheur dans le flux de ses jeux, et qui toujours échappe...
Librement inspiré d'un conte japonais, ce nouveau spectacle de Vincent Vergone est l'achèvement d'un cycle d'une quinzaine d'année de créations.
Il réunit les techniques du théâtre d'ombre, des projections lumineuses, de la danse, et de la marionnette autour de poèmes accompagnés au koto, instrument traditionnel japonais.
Le spectacle rejoint ainsi la tradition archaïque de la poésie et du théâtre, médium entre les vivants et les morts en Orient.