Le jeu et l'ironie sont les maîtres-mots des échanges qui ont lieu. Les personnalités se démultiplient et s'interchangent : Merteuil devient Valmont, et inversement. La scène est un bunker, un lieu clos qui "protège" d'une guerre sans merci dont le dernier acte reste à Jouer.

Au début de Quartett, les deux êtres sont campés dans un espace sans définition ni véritable époque : la scène est un non lieu vidé de tout superflu. Les seuls objets qui ont résisté aux ravages du temps sont ordonnés par ordre chronologique, emballés dans des sacs plastiques, dans un rapport aseptique à autrui et à leur environnement. Les choses sont "hygiénisées". La "forêt" de vêtements suspendus est une forêt mortuaire, elle hante le bunker où sont réfugiés Merteuil et Valmont.

A la fin de la pièce, la scène est devenue un champ de ruine. Entre ces deux lieux et temporalités, les protagonistes se sont amusés à JOUER différents rôles, la scène a alors été le lieu de rêves et de visions parfois crues, d'autres fois oniriques.