Le banquier Mercadet est un formidable afairiste : il excelle à faire de l'argent avec de l'argent. Virtuose de la tromperie, il a trois obsessions : ne pas payer ses dettes, marier sa ille " qui est laide " à un riche parti, et faire patienter ses créanciers.

C'est dans le huis-clos d'un salon bourgeois que le faiseur Mercadet fait son jeu, embrouille son monde.

Alerte et lamboyante, la fable progresse à un rythme infernal. Sous le poids d'une perpétuelle menace – celle de la ruine, – chacun des protagonistes se met en scène dans le jeu social et mondain, sans jamais perdre la face. C'est la condition pour survivre dans ce monde cynique et froid.

" (Dans) cette pièce à l'humour ciselé où s'enchaînent les duperies, les faux-semblants et les arroseurs arrosés, pas une fausse note n'est à déplorer. Barbes en collerette, hauts de forme, redingotes, robes romantiques aux manches boufantes, perruques et coifures très XIXe (...), Robin Renucci n'hésite pas à emprunter aux codes du vaudeville et à la Commedia dell'Arte pour ajouter du piquant à ce texte trufé de situations cocasses et de jeux de mots goûteux. " BSCnews.fr