Philippe Brach vient du Québec. Certains persisteront à reconnaître en lui la folie décomplexée qui s'apparente à Boris Vian, Jacques Dutronc ou encore Philippe Katerine.
Chose certaine, c'est de la chanson, du folk, du rock, du country et des textes qui ont de la gouaille. Selon ses lubies, il divague, raille, raconte, joue et s'expose, sans retenue ni monotonie. Bref, difficile de ne pas plonger dans ce chaos où tout est à sa place.

Barcella est un drôle d'oiseau prêt à s'envoler dès lors qu'on tente de l'attraper. Impossible de le mettre en cage et de le ranger dans la moindre case musicale, Barcella n'aime pas être enfermé. Alors, il construit un puzzle où ses chansons sont autant de pièces dissemblables rajoutées à l'ensemble.
Cet artiste joueur s'amuse à nous promener dans son univers qu'il peint en mots et en notes depuis presque sept ans. Sur ce troisième album, il développe un style avec un rythme vocal bien à lui, entre la chanson, le hip-hop et la poésie. Barcella, c'est cet homme émouvant qui contemple la vie avec le regard émerveillé d'un enfant devenu grand.