Chanter le jazz pour Mamia c'est se fondre dans sa langue maternelle, pour en exprimer le blues. Elle swingue sa double origine de manière espiègle, métisse les musiques et marie les mots. La double culture pour deux fois plus de plaisir. Il y a du soleil dans sa voix.Certes, celui de ses origines, mais aussi celui du large sourire complice. Ses origines ? "Je les ai digérées" explique t-elle, c'est Couscous Béchamel ou Cassoulet-Merguez sur un air de bossa. Mais c'est aussi la guitare andalouse qui vibre dans "Algérie j'en pleure" et Maelaïka qu'elle interprète en espagnol. Elle se raconte en français dans des compositions et c'est en adaptant en arabe "Les feuilles mortes" de Prévert et Kosma ou "Caravan" de Duke Ellington qu'elle chante l'amour...

Mamia CHERIF - vocal ; Damien ARGENTIERI - piano ; Eve-Marie BODET - violon ; Amar CHAOUI - percussions ; Christian DUPERRAY - basse ; Ibrahim MAALOUF - trompette orientale