Dans la banlieue de Dallas, Chris, 22 ans, deale pour subvenir à ses besoins. Il ne souhaite cependant qu'une chose : partir de son bled paumé. Mais sa mère lui vole la coke qu'il devait vendre pour rembourser ses dettes. Maintenant, Chris doit 6000 $ au plus violent mafieux du coin.

Il a alors une idée de génie : sa mère, Adèle, possède une assurance vie de 50 000 $, il va la faire tuer. Il doit pour cela entrainer son père, Ansel, et surtout sa petite soeur, Dottie, puisque c'est elle la bénéficiaire de l'assurance vie. Il explique son plan à son père. Infaillible ! Exceptionnel ! Le meilleur plan qu'il n'ait jamais eu ! Ils vont engager un tueur qui fera passer cela en accident. Son nom : Killer Joe !

Avec cette pièce, nous plongeons dans l'univers redneck américain. Emplie de violence, de racisme ou encore de misogynie. L'Amérique de Trump. Si cette Amérique nous paraît à des années lumières, on ressort de cette histoire extrême en se demandant si, quand même, on ne leur ressemble pas un peu plus qu'on ne le souhaiterait.
Si, finalement, on ne les comprend pas plus qu'on ne l'aimerait. On rencontre cette Amérique de pleine face, on rentre dans leurs problèmes, on partage leurs peurs. Et en fin de compte, cette famille n'est pas tellement différente de la nôtre. Ils sont égoïstes, comme nous. Ils s'aiment, comme nous. Ils se détestent, comme nous...