Condensé précipité :

Dans une période où bon nombre d'experts et d'institutions se questionnent sur l'avenir de l'espèce humaine, "Simone et son cerveau" nous invite à considérer de plus près notre propre nature en parcourant les grandes étapes de notre évolution.

Ce voyage est le point de départ d'une vision très optimiste du potentiel humain, pourtant Simone n'a rien d'exceptionnel; elle ressemble à beaucoup de quinquagénaires : elle est relativement cultivée, capable de raisonnement bien que centrée sur elle-même. Sa naïveté rassure grâce à la place que prend son émerveillement et sa curiosité. En résumé, Simone incarne le grand public bercé par un message scientifique généraliste.

Les "voix" qu'elle entend synthétisent les connaissances scientifiques propres à son siècle. Pour une partie d'elle-même, Marie Odile Monchicourt est Simone. Dans son travail de journaliste scientifique, elle revendique sa naïveté et son émerveillement.

Grâce à sa formidable expérience de journaliste, elle a, bien sûr, une compétence indéniable dans l'animation de débats.

Le cerveau est sans doute la partie la plus étonnante de l'être humain. Il est le centre de l'intelligence, des émotions, de la mémoire, bref il est notre identité d'être humain.

Le cerveau est la structure la plus complexe que nous connaissons sur terre. Son histoire a commencé il y a 13 milliards 700 millions d'années lorsque l'Univers n'était encore qu'une soupe de particules. Une matière qui, au fil du temps s'est organisée en structures de plus en plus complexe.

"Du Big-bang à notre cerveau d'humains", une histoire qui pour pouvoir la raconter fait appel à toutes les disciplines.

Nous placer sur le socle de l'évolution de l'Univers dans sa globalité nous fait réaliser que nous sommes des êtres aux capacités intellectuelles exceptionnelles. Comment imaginer qu'une telle intelligence, produite par la nature, puisse se laisser dépasser, et créer les circonstances de ce qui est déjà annoncé comme la sixième grande extinction des espèces ? Comme le dit Simone "Avec 6 milliards et demi de cerveaux sur terre, il doit bien y avoir un moyen d'en réchapper ?".