Dans le café, il y aurait donc la Suzanne et la Comtesse des Noces, une Marcelline qui se serait visiblement trompée d'endroit, Zerline et son tulle et bien d'autres personnages encore. Et bien sûr Donna Elvire. Donna Elvire, l'éternelle voyageuse, celle qui transporte son im- possible histoire sur les places publiques et la hurle avec des notes impossibles. Ne restait qu'à rajouter un Leporello/Figaro au comptoir, employé d'un jeune patron noceur et séducteur (Don Giovanni), un adoles- cent à fleur de peau (Chérubin) et un hors la loi: Farnace... Et voilà la naissance de "Mozart Café".

C'est un spectacle de forme totalement ouverte, laquelle a l'avantage de pouvoir bouger et s'enrichir dans le temps de nouveaux personnages, de nouvelles scènes et de nouveaux airs en fonction de nos envies, de nos désirs et de nos défis.