Sallinger Les Déchargeurs - Salle Vicky Messica Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Les Déchargeurs - Salle La Bohème, 75001 Paris

Sallinger

de Benard-Marie Koltès , mis en scène par Léa Sananes

Les Déchargeurs, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

15 critiques avec une note globale de
8/10

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2 pages de résultats
1 / 2

BETRANSI Inscrite Il y a 7 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-à découvrir
8/10

Beaucoup d'énergie dans ce spectacle mise en scène avec originalité, une composition musicale rock'n'roll qui colle parfaitement à l'histoire. Ces jeunes comédiens sont surprenants dans l'interprétation de cette pièce. Ils nous plongent dans l'ambiance New-yorkaise de cette époque. Nous avons passer un très agréable moment.
# écrit le 18/09/17


lwathlet Inscrite Il y a 21 ans 3 critiques  
Utile: Oui Non
-Rock'n Roll attitude !
Les comédiens sont engagés du début à la fin sur le plateau : ils ne lâchent rien et plongent le spectateur dans un univers "underground " mis en relief par des sons rock saturés et par un décor épuré, juste ce qu'il faut ...C'est prenant ! Bravo aux comédiens et à la direction d'acteurs!
# écrit le 10/10/17


DrMoony Inscrit Il y a 8 ans 5 critiques 1
Utile: Oui Non
-Déçu
2/10

Espérant découvrir une pièce de Koltès, je me suis retrouvé face à des comédiens qui ne parlaient qu'à eux-même. Je n'ai rien entendu du texte, trop caché par des rires forcés et des cris insupportables. Certain.e.s ne connaissent pas leur texte correctement. Accumulation de bafouillages et problèmes d'accessoires. J'ai tout de même retenu un extrait du texte de la pièce, celui qui est projeté au mur.
# écrit le 03/10/17


Spectatif Inscrit Il y a 21 ans 887 critiques 85  
Utile: Oui Non
-Très beau texte. Spectacle âpre et exigeant.
6/10

Adaptation libre du célèbre roman de J.D. Salinger " L'Attrape-Coeurs ", cette pièce de Bernard-Marie Koltès est écrite en 1977. Comme souvent chez Koltès, l'humour et l'autodérision côtoient la violence et les larmes. La comédie côtoie la tragédie. Une pièce qui se compose d'équilibres permanents de jeux entre distances et engagements, entre propos impudiques ou hallucinés et situations criardes ou abattues. Le Rouquin vient de se suicider. C'était ça ou son départ à la guerre du Viêt-Nam. Enfant prodige d'une famille nord-américaine dans les normes, comme on en voit au cinéma dans les comédies dramatiques ou dans les magazines vantant " l'American way of life ", sa mort va déclencher des ruptures dans la vie de chacun. Sa veuve, sa mère, son père, sa soeur et son frère vont baisser la garde, laisser de côté les codes de la normalité, faire exploser de fureur leurs chagrins, leurs remords, leurs impossibles deuils. Comme si ce frère perdu était le liant entre eux, la bouée qui les maintenait tous à flot. Ils vont se disputer sa mémoire. Ils vont le revoir hanter leurs souvenirs. Ils vont chuter dans l'abime de leurs désespoirs. Avec emphase, avec démesure, sans répit de leurs violences, sans rémission de leurs souffrances. Fragments de textes ou texte fragmenté, une série de tableaux sans lien chronologique, comme des flashbacks qui surgissent ou des désirs de continuer à le voir par illusion. De longs monologues souvent. Pas toujours. Cris passionnels, émotions à fleur de peau, les personnages se ruent pour raconter, haletant souvent, libérant une tension manifeste. Un très beau texte, onirique, cru et cruel où l'intimité se dévoile, bousculée par les sentiments. Une formidable métaphore de la vie, remplie de doutes, de recherche d'équilibres même instables, au bord du pont, au bord du vide. Le parti-pris de la mise en scène semble privilégier l'émotion du texte à sa résonance. Les jeux appuyés lui laissent peu de place pour nous surprendre, pour nous parler. Au risque de nous perdre parfois et de nous laisser prendre par des moments d'ennui. Mais peut-être faut-il accepter de rentrer dans cette forme de labyrinthe pour ne pas réfléchir et être bousculés par ces scènes bruyantes et envahissantes d'émotions ? Le texte est beau, très beau. Koltès a fait du roman une pièce singulière. Il en a dit d'ailleurs : " Tenter de porter sur scène ce drôle d'air qui fait de cette histoire quelque chose de profondément poétique, c'est un beau sujet de spectacle ".
# écrit le 03/10/17


DanielNanteuil Inscrit Il y a 11 ans 4 critiques  
Utile: Oui Non
-Pas convaincu
4/10

Je m'attendais à mieux surtout aux Déchargeurs où je n'ai jamais été déçu jusqu'à maintenant. La plupart des comédiens ne sont pas habités par leur personnage et se contentent de réciter leur texte (plus ou moins su selon le cas !). Je suis conscient de la sévérité de mon jugement mais il vise avant tout à faire prendre conscience aux comédiens comme aux spectateurs que c'est l'excellence qui permettra au spectacle vivant de garder son rôle unique.
# écrit le 03/10/17


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