La "Musique funèbre maçonnique", a été écrite par Mozart en 1785 pour une cérémonie d'accession d'un ami au grade de "maître". Le terme funèbre ne correspond pas ici à un enterrement mais plus à l'évocation de la mort dans un rituel maçonnique. L'oeuvre est grave mais pas lugubre.

Restons dans cette ambiance grave avec L'Adagio pour cordes de Samuel Barber. Composé en 1936, il fut créé par Arturo Toscanini en 1938. C'est de très loin l'oeuvre la plus connue de ce compositeur, qui a donné lieu à d'innombrables arrangements.

Comme la lumière qui efface les ténèbres, le Magnificat de John Rutter (1990) vient apporter la joie, le bonheur et l'exubérance. L'auteur n'a pas caché s'être inspiré du célèbre Magnificat de Bach, et comme son illustre prédécesseur, il a ajouté au texte évangélique trois numéros dont un poème anglais du 15e siècle. Une oeuvre à découvrir, contemporaine mais dont la beauté a conquis le grand public.

Interprètes : Marie-Noëlle Cros, soprano, Choeurs Cantasio, De Musica et de Massy Orchestre symphonique d'Orsay direction Martin Barral.