New York, 11 septembre 2001. Israël Horovitz revit cette date historique avec ses tripes et son coeur. Œuvre intime, " Trois semaines après le paradis " nous dit la peur d'un père pour son enfant scolarisé dans un lycée à deux pas des tours jumelles. Cette terreur, cette angoisse indicible forment le " point zéro " de la pièce. Celui qui se voudrait un super-papa se rend compte qu'il ne peut rien, qu'il ne possède aucune solution face au drame. Il ne peut que se poser la question : " Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? " " Trois semaines après le paradis " est une pièce que l'on reçoit droit au coeur. A la fulgurance du texte, s'adjoignent une mise en scène nerveuse et une interprétation magistrale qui explosent comme un grand cri de colère... et une déclaration d'amour.