Penser qu'on ne pense à rien c'est déjà penser quelque chose Le Théâtre des Béliers Affiche

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Salle
où cet événement eut lieu :
Le Théâtre des Béliers, 84000 Avignon


- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

17 critiques avec une note globale de
8/10

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2 pages de résultats triés par
1 / 2

riothon pannetrat Inscrit Il y a 12 ans 151 critiques 9  
Utile: Oui Non
-bon théâtre contemporain
8/10

Pièce intelligente, créative avec trois bons acteurs. Un peu de philosophie, d'humour. A voir pour changer des sentiers battus.
# écrit le 16/02/18


Flomop Inscrite Il y a 14 ans 13 critiques  
Utile: Oui Non
-Rafraichissant !
8/10

Une chouette pièce, poétique, philosophique et amusante, et très bien jouée, bravo!
# écrit le 11/02/18 , a vu Penser qu'on ne pense à rien c'est déjà penser quelque chose,Théâtre de Belleville Paris avec BilletReduc.com


Vanderbruggle Inscrit Il y a 7 ans 2 critiques  
Utile: Oui Non
-Excellent et absurde
10/10

On retrouve du Raymond Devos ! C’est poétique, sans queue ni tête et très drôle !
# écrit le 30/01/18


orleansFly Inscrit Il y a 7 ans 1 critique  
Utile: Oui Non
-Impression
8/10

Pièce intéressante sur un sujet original qui mérite d'etre explore davantage,beaucoup d'humour et bon jeu d'acteurs ces derniers étant tous a fait qualifiés.
# écrit le 12/01/18


CarminaParis Inscrit Il y a 17 ans 94 critiques 1
Utile: Oui Non
-Original
7/10

Pièce absurde amusante. Sur rien. Sur Le Rien. Ça a l'air vide, ça a l'air creux mais c'est/ passionnant. Et c'est Avec l'immense Olivier Broche (des Deschiens)
# écrit le 06/01/18


Spectatif Inscrit Il y a 21 ans 887 critiques 85  
Utile: Oui Non
-Un spectacle drôle et intelligent où on s’esclaffe de plaisir devant cette jonglerie farfelue et ébouriffée d’idées et de mots en bataille.
9/10

Étonnante et détonante absurdie de l'évidence, de la vacuité des habitudes et de la vanité du temps qui se plait à croire que nous ne savons qu'il n'est rien d'autre qu'une série de vaines fortuités. Magistrale leçon de maintien dans le beau monde de l'ennui qui pense et des mots qui ont tous déjà été dits. Alors à quoi bon ? Comment, en faire un commerce ? Ah ça mais, pourquoi pas ! Gérald et Paulbert ont ouvert boutique dans une ancienne épicerie. Ils vendent des conversations toutes prêtes pour que le hasard ne vienne pas enrayer la vie des gens en leur faisant rabâcher à l'envi les mêmes idées, les mêmes mots, les mêmes enchainements de cause à effet, d'une chose à l'autre, où la banalité serait reine et leurs échanges méprisables par ces riens qui se répètent. Barbara entre dans la boutique, pensant acheter une bouteille de vin pour une soirée d'ennui chez des amis. Bien ou mal lui en a pris, elle est restée. D'étonnement en dépit, de déni en répit, la voilà embarquée dans ce voyage hors temps, hors norme et hors d'elle. Les échanges s'entremêlent, le trio fait la paire et les trois font des vagues, surfant sur le passé, l'avenir, la mort et la baignoire remplie de vin, entre autres. Ah ça, il ne faut pas se hasarder à passer la porte de cette boutique sans savoir ce qui nous attend ! Un drôlissime tourbillon de sens, sans dessus-dessous, d'une illogique imparable tant elle est roublarde et bien fichue. Les idées voltigent, le bon sens ne reconnait pas les siens, le contre-sens furète et l'imagination s'emballe. À tout moment, le tourbillon menace de devenir tornade. " On sait quand le passé a commencé, ça c'est facile, mais le futur... Ce qui est sûr c'est que plus le temps passe et moins il y a de futur. " C'est drôle, hilarant même, déroutant et iconoclaste aussi. Un spectacle truffé d'une poésie de l'extraordinaire, celle des clowns des mots dits, ceux qui nous emportent au pays des merveilles de la pensée qui s'envole, à l'instar de Devos, de Sol ou de Desproges. " Excusez-moi mais on ne va pas en faire toute une histoire. Depuis des générations qu'on meurt, on devrait un peu commencer à s'habituer. " Le texte et la mise en scène de Pierre Bénézit affrontent le " temps ", le " rien " et le " banal " avec une redoutable simplicité caustique et une précision au cordeau. Les mots, les situations comme le choix des accessoires contribuent à nous amuser devant ces miroirs de la vie qui passe, celle qui est passée ou celle qui vient, comme pour en sublimer leur insignifiance que nous prenons plaisir à observer ou à penser en riant. Olivier Broche, Vincent Debost et Anne Girouard semblent se délecter des conversations de leurs personnages dont ils servent magnifiquement les partitions pas si simples à jouer. Du très beau travail. Un spectacle drôle et intelligent où on s'esclaffe de plaisir devant cette jonglerie farfelue et ébouriffée d'idées et de mots en bataille. Un agréable et surprenant moment de théâtre.
# écrit le 22/12/17


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