Après six ans d'absence, la dame du 12 reparaît à la Cité des Cerisiers. Là où, à l'époque, il faisait bon vivre. Là où l'on se réunissait sous les arbres fruitiers pour s'échanger des recettes et où les enfants mangeaient les cerises encore vertes à s'en rendre malades. Là où les choses ne sont plus les mêmes aujourd'hui, après le déracinement des arbres.

Les charges des logements augmentent. Liouba n'a plus les moyens de conserver son appartement et les souvenirs qui l'habitent. Il faut se décider : vendre à Lopakhine, dont le projet immobilier prend forme, ou résister avec d'autres habitantes et habitants à la destruction de l'identité du quartier.