Elle tourne en rond dans sa maison, elle file en rêve à l'autre bout du monde mais revient bien vite dans celui-ci où elle égrène ses pas, ressassant les épisodes qui composent son histoire : sa vie de femme, d'amante et d'épouse.
Par cercle concentriques, elle progresse en suivant les caprices de sa mémoire, et nous dévoile peu à peu les contours du trou noir dans lequel a sombré son existence.

Aphrodite s'agite dans un espace indéfinissable comme un animal pris au piège et nous raconte son histoire. Elle nous parle (elle nous joue ?) sa vie pleine de policiers, de rêves, d'amour (la douce emboiture), de coups, d'un Jonas dans le ventre de la baleine, du Paradis et de l'Enfer. Et de tout ce que vivent et souffrent ces femmes qui se taisent. A ce texte singulier de Stanislas Cotton, Garance et moi choisissons de leur donner la parole.