Une exposition de Edith Henry où les oeuvres figuratives, voire narratives, jouent avec les superpositions et les transparences. Retravailler, coller, recoller, encoller, gratter, recouvrir, découvrir... Le visiteur Entre dans son monde, dans ses mondes.

" Ce que je propose à la Ferme d'en Haut introduit en quelque sorte les autres expositions. " Entre " s'entend comme une invitation et comme la préposition -espace de l'un à l'autre ". Edith Henry a ainsi prévu de donner à voir des dessins, collages, objets et des peintures sur cellophane, mais pas seulement donner à voir : à investir aussi. " Je souhaite que les visiteurs, se plaçant derrière, devant, jouant de la transparence du support, deviennent des éléments, temporaires et mouvants, de mes peintures,". Ces " toiles ", Edith les a voulues comme autant de recueils, de souvenirs de ses contacts avec la Chine, le Kurdistan et la Côte d'Ivoire, autant de portraits et de témoignages des rencontres, de liens établis. Les oeuvres exposées, figuratives, voire narratives, jouent avec les superpositions et les transparences. Retravailler, coller, recoller, encoller, gratter, recouvrir, découvrir... Le visiteur Entre dans son monde, ses mondes." C'est la première fois que j'expose ces oeuvres en relation avec ces trois pays, vécus et imaginés, en un seul endroit ", précise Edith. Et quelle meilleure entrée en matière(s) en effet, pour la Passerelle ?