Mur Mur

Chaque année, plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales.
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon.

"J'appelle ici amour une torture réciproque" – Sodome et Gomorrhe – (Marcel Proust)

Mur-mur est un des spectacles de la Compagnie du Oui. Cette tragédie clownesque aborde le couple sous un angle inédit, celui de l'emprise, des sentiments, de la manipulation, de la maltraitance...

Elle. Elle est sa chose. Sa petite douceur. Sa petite lueur. Sa jolie victime.
Lui. Il est son bourreau. Sa surprise. Son mari et amant. Son cadeau empoisonné.

Mur Mur n'a pas vocation à faire passer de message ou à donner une leçon de vie. Il s'agit de parler de soumission et d'amour. Il s'agit de douleurs et de rires, de clowns, bourreaux ou victimes.
Il s'agit de se confronter à ce qu'il y a de plus noir dans le rire, de prendre conscience de ce rire qui sauve, qui dédramatise, qui peut rendre l'humain inhumain.

Dans ce spectacle, le bourreau et la victime sont des clowns, l'humain est ridicule. Mur Mur est violent, drôle et absurde. Il est le reflet déformé par le miroir clownesque de l'humain, oscillant entre le dominé(e) et le dominant(e).