-Festiférés oui ! [critique humour]
Deux zouaves qui débarquent. Tout près. Trop près. Espace vital que je me dis. Espace vital, ils ont en rien à foutre. Limite qu'ils s'assiéraient sur nos genoux les salopiauds. Et ils continuent. Et bordel, même si on leur choisit des sujets de BATARDS, impro oblige, ils arrivent à tirer un premier sourire. Puis un vrai sourire. Je ne pense déjà plus à la sueur qui rend mon teint luisant (sexy boï). Un rire. Et meme, merde! Un fou rire ! Je suis emporté par leurs conneries. Parce que faut dire qu'ils en débitent des salades. Et on rit, on rit, on rit. Mais pas seulement. On a aussi une morale, et Dieu sait, grand Dieu sait, qu'on est en 2018, le turfu, époque de la morale et d'Eric Zemmour. Et faut pas oublier que le rire c'est important, mais comprendre la vie aussi. Alors quand on sort, parce qu'avec tout le sel séché accumulé dans mon dos on pourrait saler les plats de dizaines de petits africains (je sens une blague raciste poindre au bout de mes doigts; je la ferai pas, alors que j'ai le droit: je suis métis un mélange de couleur ohoho) (Yannick Noah mais avec des chaussures), alors quand on sort je te disais, ben on est libéré délivré et on s'est franchement poilé. Ils étaient fantastiques ces cons là ! A toi ma vieille qui veut rire à t'en faire un peu pipi dessus, à toi personne qui ne souhaite pas s'identifier à un seul genre parce que c'est une conception de la société moderne mais souhaite découvrir tes zygomatiques : n'hésite pas ! (:
# écrit le 18/10/18