La fête s'est engloutie. Les corps sont rincés, les âmes lessivées. Le jour se lève. C'est l'after.

Tatiana Julien se saisit de ce mot pour imaginer ce que serait une danse de "l'après" dans un monde postapocalyptique. Comme s'il fallait tout démolir et réinventer chaque mouvement et chaque geste, ou aller puiser dans les actions les plus simples, les plus physiques, les plus utiles, des danses brutes, archaïques, des corps qui suintent et sentent.

Suite collective à la révolte individuelle de Soulèvement, présenté l'année dernière, After réunit huit danseurs pour raconter l'envie de faire table rase face à la crise démocratique et environnementale, la violence ou la désobéissance, pour vous proposer un avenir qui, s'il n'est pas radieux, est au moins imprévisible. Un préalable, selon Tatiana Julien, pour créer une danse résolument empathique, une danse de la vie, de la liberté, de l'amour.