C'est l'histoire de quatre personnages ordinaires. De leur parcours à travers les épreuves de la vie. Une histoire d'obsession, d'aliénation, de perte qui les amènera à un point de non retour.
Comment peut-on devenir étranger à soi même et à son propre entourage, se laisser embarquer dans un territoire inconnu où l'irraisonnable prend le dessus sur la réalité ?

Cette pièce ne parle pas de folie romantique mais nous projette dans quelque chose de plus contemporain, une folie sociale à laquelle tout un chacun peut s'identifier.
Dans " L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau " Oliver Sacks, neurologue, décrit les fous comme des voyageurs vers des paysages inconnus au rationnel humain et compare leurs histoires à des contes de fées.
Le parti pris n'est pas de parler d'une maladie ou d'un syndrome précis mais d'amener le spectateur à découvrir certains côtés de l'être humain dans ses extrêmes.
Les personnages qui habitent L'envers du décor sont inspirés d'observation sur certains comportements humains : TOc, schizophrénie, marginalisation sociale. Des états que nous pouvons observer quotidiennement dans les rues comme dans les foyers souvent considérés comme anormaux, étranges, excessifs et étant en général apparentés au mot " folie ".
Nous avons voulu essayer de regarder au-delà de ce qui se donne à voir, notre désir était de dévoiler les histoires derrière certains comportements, un regard sur l'envers du décor.