Un homme perdu dans une nature inhospitalière est secouru par trois âmes charitables.
Il réalise que ses sauveurs sont avocat, juge et bourreau et qu'ils attendent un prisonnier qu'ils doivent juger et exécuter.

Le conceptuel rencontre le traditionnel. Il est de plus en plus fréquent que les producteurs et les programmateurs recherchent la nouveauté. Le théâtre exige cependant un certain classicisme.

"Le Cadeau des Dieux" répond à ces deux exigences. Écrite par un jeune auteur compositeur, cette pièce puise autant dans l'esprit de Molière, que dans la folie de Frank Zappa.

Une composition musicale originale, à la fois contemporaine et classique, navigue de la chanson populaire à la musique de film "vieux Hollywood", vers des sonorités électroacoustiques puis revient vers ces rengaines nostalgiques qui restent dans la tête. La musique n'est pas dissociable de la pièce, elle existe dans la genèse de celle-ci. Elle ne se contente pas de l'accompagner : de par sa complexité et son ambiguïté émotionnelle, elle l'augmente.

Romain Bouteille, le directeur artistique, s'est totalement investi dans ce projet dès la lecture de la pièce. Ses conseils d'archer, suivis à la lettre par la troupe, se résument en quelques mots : viser haut et viser juste, viser l'émerveillement du public.