Ils sont chargés par contrat de les élever et de les éduquer, pour ensuite les épouser ou "en disposer". Si la cadette, Léonor, se laisse charmer par son tuteur bienveillant, l'aînée, elle, tombe amoureuse de son jeune voisin Valère.

Farce jubilatoire, L'école des maris est une oeuvre au propos toujours d'actualité.
À travers le destin des jeunes filles se lisent bien des combats : les défis de l'éducation, l'autorité tyrannique des hommes, le libre arbitre, le droit à l'amour et les droits des femmes.

Guitare, accordéon, harpe accompagnent l'intrigue, dans une mise en scène pleine de fantaisie et de vivacité : plateau de bois, paravents et panneaux coulissants jouent habilement des espaces, enfermant ou réunissant, isolant ou protégeant la parole indémodable de ces personnages.