Artiste street-art mondialement reconnu, Nick Walker émerveille toujours par son travail.
Nous sommes ravis d'organiser cette quatrième exposition personnelle, Mutations.
Ses oeuvres, toujours marquées par l'influence de la scène Bristol des années 1980, restent pourtant modernes. Reconnaissable au premier coup d'oeil, son style combinant pochoir et travail à main levée est emblématique du street-art. Il a notamment fait partie des premières inspirations de la scène underground de Bristol dans les années 1990 où il influence en particulier Portishead, Massive Attack, le Trip Hop, le Bristol's DryBreadZ Crew (DBZ) et Banksy.

Dans cette exposition, Nick Walker met en scène, dans plusieurs toiles, son personnage emblématique, l'élégant graffeur au chapeau melon Vandal.
Cet alter-ego, au style en complet décalage avec le monde du street-art, lui permet de d'ajouter une touche d'humour à ses oeuvres.
Représenté en train de peindre sur des murs couverts d'anciens tags ou des ciels immaculés, Vandal nous rappelle l'artiste réalisant ses premières oeuvres dans les rues de Bristol. Parfois, des flèches – des vecteurs – l'entourent ou s'échappent de son corps, comme pour incarner l'énergie créatrice qui ne peut être contenue par l'artiste. Fusant par ses mains, sa créativité est transposée par la bombe de peinture aérosol à laquelle il rend hommage dans l'une de ses toiles.

On ressent dans ces oeuvres toute la force des travaux de Nick Walker ; grâce aux pochoirs qu'il utilise, les personnages de ses oeuvres se détachent des murs taggués comme s'ils allaient prendre vie.