Depuis la genèse du groupe, quelles que soient leurs orientations et leurs influences, leurs maîtres mots sont énergie et émotion.

En 2000, ils évoluent en s’éloignant des figures imposées de la tradition et ajoutent à leur formation une batterie, un cymbalum, une basse et une guitare électriques, des compositions personnelles et l’adaptation d’une chanson française. Avec Balamouk, leur quatrième album, ils s’imposent, en France et à l’étranger, comme une référence dans leur univers musical.

Ils démarrent une carrière aux Etats-Unis en 2001 et, partant de zéro sur ce territoire, ils y retournent dorénavant trois mois par an, comptant à leur actif plus de cent concerts en six tournées.

Un album live sort en 2002, photographie sans trucage de l’univers évolutif du groupe.

Les Yeux Noirs élargissent leur terrain de jeu hors des réseaux de théâtres et centres culturels pour s’essayer dans des lieux rocks et autres festivals pop et world. Ils multiplient les expériences en France et à l’étranger : festivals de reggae, de jazz ou de musique classique, salles rock, clubs de « bikers » californiens, églises, et clubs enfumés. Au contact de ces différents publics, les Yeux Noirs libèrent leurs envies et dévoilent leurs multiples facettes.

De ces expériences contrastées, se nourrit leur nouvel album, tChorba (« la soupe »), lui-même nourrissant et réunissant divers ingrédients enregistrés, co-réalisés et mixés par le truculent Stuart Bruce (Frankie Goes To Hollywood, Paco de Lucia, John Mc Laughlin, Al di Meola, Amadou et Maryam, Susheela Raman, Nusrat Fateh Ali Khan, etc.).

C’est le premier album produit par le groupe, avec des titres en français, des univers riches et enivrants qui ressemblent à ces yeux-là. Ils n’hésitent pas à se mouiller à l’heure où la musique live reprend le dessus sur le mange-disque.