Ils sont quatre adolescents à participer tous les vendredis soir à un groupe de parole et d'expression créative pour jeunes en difficulté. Ils habitent à Sitting Borg, une ville déprimante peuplée d'adultes un peu médiocres et inconséquents.
Autour d'eux, Avril une jeune animatrice qui ne parle que le polonais, un père cerf, une mère biche, une prof d'anglais, une glacerie décevante, des ogres, l'abri bus de la ligne S, la mer toujours trop loin...

Ils sont quatre adolescents et leurs marionnettes insolentes, pyromanes, violentes et enchantées.
Ils sont Lola, Lewis, Muriel et Gabriel, ils ont le monstre au bord des lèvres, au bout du bras, à la pointe du doigt. A travers quatre épisodes, I Need a Monster crayonne des portraits trash et poétiques sur l'adolescence.

I Need a Monster n'est pas un spectacle de marionnettes mais un spectacle de comédiens, comediennes et marionnettes, une partition "cinématographique" écrite pour onze personnages.

Influencé par la crudité et la radicalité des séries anglaises traitant de l'adolescence (Skins, the end of the fucking word, big mouth...), le spectacle entend faire le portrait d'une jeunesse bordeline dans ce qu'elle a de déchaîné et émouvant.