Anna est enfermée dans sa vie : trois enfants, un mari qu'elle n'aime plus et une communauté religieuse écrasante. Elle cède à son désir et fait de Tomas, un jeune étudiant, son amant.

Ils se succèdent alors trois "entretiens privés" avec son pasteur, son mari et son amant, à travers lesquels Anna chemine vers la connaissance d'elle même et de ses propres désirs.

Si la partition écrite s'inspire librement du roman Entretiens privés de Ingmar Bergman, le spectacle, lui, mêle des expressions multiples.
En appliquant les principes à l'oeuvre dans le Bunraku (marionnettes japonaises), les corps des acteurs sont par moment dirigés, tels des marionnettes, par un "manipulateur", qui reprendra ainsi le rôle du célèbre Koken japonais.

À l'image de l'oeuvre de Bergman, où le corps est révélateur de l'inconscient et de l'intime, ce corps manipulé prend les formes des bouleversements les plus profonds.

Un spectacle original qui s'inspire de la matière hautement corrosive qu'est la relation de couple.