Avec cette pièce, le public retrouve l'extraordinaire danseur qui avait subjugué le public dans " Gyrations of barbarous tribes " présenté en 2008 à Fougères. Dimitri Jourde, danseur de François Verret et Sidi Larbi Cherkaoui, n'est pas seulement un acrobate et un danseur exceptionnel, c'est aussi un comédien talentueux qui sait bouger, parler et utiliser son regard.

Avec It's only a rehersal, les deux danseurs, Dimitri Jourde et LineTørmoen, nous présentent une rencontre qui n'aurait pas du avoir lieu, pas plus qu'Actéon n'aurait du voir Artémis dans son bain. Les spectateurs qui regardent ce désir dansé sont à leur tour regardés par les danseurs, ils sont partie prenante dans cette vision soudaine de ce qui ne doit pas être vu-le désir lui-même ? Intégrant une partie contée, ce duo magnifique, cette danse à la fois fluide, sensuelle et acrobatique emmène le public très loin dans un magnifique voyage. Du très grand art.

Through a powerful, physical and dense duet we meet a man and a woman,- a couple, lovers, two people. It is in the physical expression the relation between them is unveiled to us,- not through scenes or performative elements. Is it the antique myth we are watching ? Acteaon sees Artemis naked, after which she punishes him by transforming him to a stag, which is then killed by his own hounds. How do we reward or punish those who achieve to see our nudity ?

In all it's purity and power, "...it's only a rehearsal" focuses on some of the most important questions in the Performing Arts today, both in practice and in performance theory : What does it mean to see and be seen? What part does the gaze play in our constructing or re-creating the world ?