Novecento : pianiste

-Un poignant voyage
L'acteur vous embarque sur le navire,vous partez explorer les méandres de l'âme humaine et vous êtes intrigué, bouleversé. Le pianiste n'est pas descendu par la passerelle et vous n'entendrez pas sa musique, vous pourrez essayer de l'imaginer comme lui a imaginé les différents endroits du monde. Très beau texte et quelle performence ! Bravo
# écrit le 10/01/22 , a vu Novecento : pianiste,Théâtre La Flèche Paris avec BilletReduc.com

-BEAU !
Seul mais habité, le virevoltant Laurent Orry nous embarque avec lui sur son paquebot pour une histoire de vie magistrale. On sent les embruns, la graisse des moteurs, en tendant l'oreille on peut entendre les mouettes et surtout la musique du génial Novecento. Tout ça, et bien plus, par l'interprétation incarnée de ce magnifique acteur. Un moment rare, essentiel. Foncez !
# écrit le 08/01/22 , a vu Novecento : pianiste,Théâtre La Flèche Paris avec BilletReduc.com

-Intense et humain
Une histoire d'hommes, une histoire d'amitié, dans ce qu'elle a d'universel, un bateau et l'océan comme terrain de jeu. Le comédien nous fait vivre jusqu'à un génial solo de piano sans aucune (fausse) note ni artifice. Danny et Tim (et d'autres encore) se débattent devant nous dans des vies trop grandes ou trop petites pour eux. Chapeau et merci ! Embarquez vite !
# écrit le 18/01/22

-Magnifique !
Ce magnifique texte est magnifiquement porté par le comédien ! On est touchés, embarqués dans un très beau voyage , voyage d'une vie , merveilleusement humain . bravo! A voir!
# écrit le 08/01/22

-Superbe
Autant la performance de Laurent Orry que le texte de Barrico nous ont boulversé. Juste magnifique.
# écrit le 03/06/22 , a vu Novecento : Pianiste,Théâtre Le Lucernaire Paris avec BilletReduc.com

-Comme un torrent dans l'océan...
Étourdissante performance, ne serait-ce que par les déambulations physiques et mémorielles du narrateur-trompettiste, secoué par le roulis des souvenirs de son exceptionnel ami pianiste Novecento, avec qui il a navigué et joué six années, sans doute les plus belles de sa vie. Il raconte le destin exceptionnel de Danny Boodman TD Lemon Novecento, jamais descendu de son navire, où il est né et a été abandonné par de pauvres émigrants d'Europe. Un beau jour, encore enfant, il a reçu comme par enchantement le don de jouer du piano comme personne, jouant et se jouant de son clavier, comme ferait d'un cobra son charmeur. Laurent Orry est habité par le texte d'Alessandro Barrico ─ on en souffre presque pour lui. Il possède son texte, ou plutôt celui-ci le possède, tant sa déclamation tient parfois du prodige. Comme dans ce passage où il rappelle comment une sorte de Monsieur Loyal présentait aux embarquants les membres de l'équipage et l'orchestre du paquebot Le Virginian, débitant leurs portraits désopilants à une vitesse folle et néanmoins compréhensible. Dans ce navire qui laboure l'Océan sans relâche, charriant vers le Nouveau Monde ses cohortes de miséreux comme la riche clientèle habituée des transatlantiques, le narrateur pleure son camarade pianiste, raconte les sortilèges de son jazz inégalable ─ qui aura écoeuré Jelly Roll-Morton lui-même ─ et il se cogne aux murs de la réclusion volontaire de Novecento, que nul n'a jamais comprise ni admise. Le comédien nous fait vivre le mal être de son propre personnage, manifestement à la dérive depuis qu'il est descendu à terre ─ lui ─ pour s'y échouer, rendu à l'état d'épave, et il nous fait comprendre pourquoi au contraire Novecento, le pianiste extraordinaire, a fait de l'espace clos du navire un monde fini, stable, sans mystères, d'où il observait le monde sans avoir nul besoin de le parcourir, en en captant les moindres détails dans le regard et l'esprit des migrants, s'en abreuvant, s'en nourrissant, pour en extraire toute l'énergie et le mystère de sa musique. Laurent Orry est scéniquement océanique, on embarque avec lui sur le piano tempétueux de Barrico, sa maîtrise du texte est à la mesure de la virtuosité de Novencento.
# écrit le 30/05/22

-en attendant le nauffrage
Qui n'a pas vu l'extrordinaire Novecento au funambule théâtre avec un comédien élégant,classieux(Stéphane Rentznick) qui a su restituer par son jeu nuancé et si naturel toute l'atmosphère d'une époque ,la vie grouillante des 3è classes et celle des niveaux supérieurs,qui parvint également à nous faire chalouper sur des airs de jazz , nous emporter au de la de l'immensité océane,nous faire voyager ,tanguer.... celui la donc qui n'a pas vu ce Novecento mis en scène avec finesse et poésie, ne pourra éprouver toute la richesse et l'humanité contenues dans ce texte magnifique.qui neCe dernier ne doit pas se limiter à une interprétation "ivrognesque" et quelque peu vociférante,ou le comédien va et vient ...houle ma poule, mouline avec une gestuelle répétitive à l'excès...Nous ne sommes aucunement bercés mais ballotés à vous en donner la nausée.Du coup je suis restée à quai pour éviter le mal de mer et un mauvais coup de "Baricco"
# écrit le 29/05/22