Ce qui reste / Ceux qui restent.
Robert Plankett, metteur en scène contemporain, est mort et ses proches se retrouvent chez lui pour vider sa maison et s'occuper de ce qui reste.
Le point de départ de ce projet est ce moment de bascule : la première période du deuil : observer et disséquer comme à travers la lunette d'un microscope cette situation, ses gouffres, ses digressions, ses plongées dans le passé, ses pudeurs. La question est justement celle du viseur : comment on cadre ce " temps là " de l'existence, quelle distance, quels outils de représentation et quel décalage ?
Le collectif La Vie Brève développe une écriture scénique qui lui est propre et qui s'appuie sur divers matériaux glanés en dehors et pendant les répétitions : littérature, musiques, danses, conférences, documentaires, peintures, improvisations... C'est un théâtre d'assemblage qui circule entre concret et métaphore.

Jeanne Candel propose sa première mise en scène : Robert Plankett. L'écriture même du spectacle s'écrit sur et à partir du plateau, en partant des comédiens, de leurs propositions et de leurs recherches, à partir des indications données. Les acteurs sont auteurs et non plus simples interprètes. Elle s'inspire de méthodes de travail qu'elle expérimente en tant que comédienne au sein de la compagnie Kretakor d'Arpad Schilling.
" Mon intention est de suggérer des images, des actions, des bribes de vie qui rendraient le spectateur actif, qui solliciteraient une part d'écriture mentale : tout n'est pas donné d'emblée. "

Bar & petite restauration sur place une heure avant et après le spectacle.