Uppercut + Khalid K

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Une scène comme un antre, un antre comme un ventre, et dedans, des sortes de machines à mettre en valeur l'humain (et pas le contraire). Devant les machines, derrière les machines, entre les machines, sous les lumières : un trio. Quand le monde nous a habitués à 1+1, ou 1 contre 1, 0 ou 1, le concept un peu binaire d'une existence en blanc ou noir, ils inventent le 3. C'est-à-dire la couleur, ou encore la nuance. Un ring, des uppercuts, disent-ils, quelques chaos, mais sans trop. La violence suggérée est dans des messages musclés de tendre prise de conscience. Conscience nécessaire, peut-être. Juste la violence qui convient pour s'extraire d'un poste de télévision pour venir aux Trois Baudets. Des mots qui font nous souvenir de choses toutes simples comme le libre arbitre, la parole, le sens de l'acte. Sans donner de leçon, mais en étant. Cela paraît soudain si facile. On en revient sans cabosse, avec quelques chants quasi originels dans nos tempos intérieurs, la voix, la percussion, la mélodie dans son atome le plus insécable (la note), servis par ce soupçon de modernité qui fait la machine servir la parole (et pas l'inverse). Ben, en réalité, c'est difficile à décrire, la Pulse Poésie. Mais c'est drôlement bien. Découvrez ...
# écrit le 17/05/10