Le projet est initié et mené pas Andreea Tanasescu, une jeune chorégraphe qui a étudie et travaille ces dernières années en France, Luxembourg et Canada. Il propose de réaliser une succession d'expériences sonores, visuelles et chorégraphiques issues des textes écrits par l'écrivain roumain d'origine juive Barbu Fundoianu émigré en France au début de la guerre.

Le destin captivant, tragique de l'écrivain, condamné au silence et gazé en 1944 à Aushwitz/Birkenaw, a été capté sous forme de fulgurations auditives dans "les lettres de Madame Fondane vers la famille Maritain" et dans le dialogue de celle-ci avec un partenaire imaginaire. Il constitue le support psychologique mais aussi le prétexte pour suggérer de manière gestuelle une vraie archéologie émotionnelle. Dans une phase de travail antérieur, le projet du spectacle a déjà été apprécié au Luxembourg et il a reçu une invitation au Festival International de danse de Bacau, 2009.

L'équipe artistique est formée par des solistes de l'Opéra de Bucarest, des étudiants de l'Université Nationale de Théâtre et Cinématographie de Bucarest, des jeunes acteurs et marionnettistes.
Le projet propose la réalisation d'un produit culturel d'un type nouveau, moins présent sur la scène d'art contemporain roumaine, crée par la juxtaposition de différentes formes d'art, danse, théâtre, arts visuels, nécessaires à la scène artistique roumaine.
" Exil au pays de l'oublie " propose de suggérer le trajet intérieur imaginaire de l'écrivain Barbu Fundoianu, il devient une protestation contre les crimes commis par l'homme envers sa nature. Aux relations absurdes vécues, on dirait, dans un monde en dehors du temps, on associe paradoxalement la musique variée, coloriée, de laquelle parvient des échos du Paris des années 1930. Quelquefois la danse acquiert un aspect de rituel dans lequel les transformations minuscules et la technique minimaliste proposent un retour envers soi-même, une radiographie de l'intérieur. Par l'intermédiaire...