Et tout le monde s'y reconnaît forcément.

Se préparant à nous faire entendre un récital poétique " dans la joie du bon français " Agnès Soral est des plus embêtée. Pour raison de chagrin d'amour, son habilleuse s'est enfermée dans la loge et sa meilleure amie, celle de l'enfance, menace, via le portable, de se suicider.

Mais qu'ont-elles toutes, se demande Agnès Soral, qui depuis longtemps ne croit plus au prince charmant, mais aux emmerdements de l'amour. Sans y aller par quatre chemins, appelant souvent un chat un chat, Agnès Soral, à défaut de poésie, va nous parler des hommes et de l'amour.

Chacune, comme chacun, s'y reconnaîtra. Avec son humour assez proche des personnages de " Sex and the city " ayant croisé ceux "d'Ad'fab ", elle trace un portrait perspicace et plein de malice de l'état amoureux et de la misère affective.

Le plus surprenant est la relation des plus complice entre Agnès Soral et son public. Et là c'est une question de charme.

M-C.N. (02/08)