La voix qui a chanté entre autres pour Obama, ou encore au concert d'ouverture des J.O de Vancouver,comme à celui de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, cette voix-là -conquérante et ardente- est devenue l'ambassadrice d'une musique universelle, exemplaire d'ouverture et de densité. Car la diva franco-béninoise Angélique Kidjo n'en finit pas d'arpenter le monde et d'explorer les cultures, revisitant des classiques, de la soul au funk, du jazz au rythm'n'blues, introduisant de nouveaux phrasés, les sonorités des langues africaines : fon, yoruba, mina, zoulou...

Après "Djin Djin" qui lui valut en 2008 le Grammy Awards "meilleur album musique du monde", son nouvel opus Oyo redonne de la voix à la musique qui la fit grandir, celle de Miriam Makeba entre autres...

Comme une autobiographie musicale : un éclectisme triomphant. Oyez Kidjo