Envoûté par la puissance poétique des univers de Friedrich Wilhelm Murnau, Alfred Hitchcock ou encore Franck Capra, Planet Pas Net a focalisé ses recherches sur l'aspect visuel.
Des îlots de textes viennent fournir des indices au-dessus de silencieuses images. Réappropriation par la voix des pancartes écrites de films muets. Parole de corps marionnettisés flirtant avec le grotesque.

Entre vraisemblance et invraisemblance, réalité et rêve, manipulateur et manipulé, Sueurs moites s'amuse à dérouter et pose la question fondamentale de la peur comme outil de domination, instrument d'intimidation.
Dans le climat actuel de peur latente et de montée du tout sécuritaire, Planet Pas Net instaure sa terreur entre noir et polar.