Les quatre courts soli qui composent " Martha Graham, beyond... " puisent leur origine dans les classiques du répertoire grahamien : " Lamentation ", " Lady Macbeth ", " I'm the gate ". Quant à " Judith ", pièce perdue : comment Martha Graham l'écrirait-elle aujourd'hui ? Comme une évidence, la femme y est à l'honneur. Tourmentée dans cette relecture astucieuse de " Lamentation ", follement désireuse d'émancipation dans " Jean chapitre 10, verset 9 ", sanguinaire et borderline dans " So much blood in him ". Et, enfin, presque solaire dans " Judith ".

A l'origine, Pasqualina Noël revisite plusieurs contributions majeures de la Modern Dance : des pièces de Martha Graham, de Sokolow, Erdman, Maslow, Primus, Horton, Limon... Ces oeuvres de répertoire sont présentées sur diverses scènes et attirent l'attention par la qualité des reconstructions effectuées et de l'interprétation. Lors d'un voyage à New York en 2008, Ethel Winter, danseuse phare de Martha Graham, propose à Pasqualina de devenir " custodian " de son solo mythique " En Dolor "... De là naîtra le projet " Martha Graham, beyond... "

Co-producteurs : Ballet du Rhin/Centre Chorégraphique National – Micadanses/Centre de Développement Chorégraphique de Paris - Göttinger Symphonie Orchester - Ville de St Mandé