De la négritude à la créolisation, suivant la voie et la voix du grand poète martiniquais Edouard Glissant, Arthur H et son musicien Nicolas Repac, un bluesman des temps modernes, nous emmènent dans un parcours poétique, rythmique et sonore.

Essentiellement centré sur l'art antillais, avec bien sûr la figure tutélaire d'Aimé Césaire, mais aussi des auteurs contemporains comme James Noël, Daniel Maximin ou Dany Laferrière. Ils évoquent la terre, l'amour, les racines et les rêves, la fièvre et le tremblement, au coeur du monde, du tout-monde.

Arthur H, en amplificateur des poètes de la négritude, n'est pas seulement interprète d'une parole et d'une pensée, mais bien incarnation, comme si les mots du continent africain lui venaient du plus profond de lui-même.

"Pour moi la poésie noire d'Aimé Césaire jusqu'à Dany Laferrière, du Sénégal à Haïti, c'est un miroir précieux qui me recentre, qui me reconnecte. J'ai essayé de trouver le son et le rythme de ces mots et de m'effacer derrière leur musique." Arthur H