-spectacle moyen le texte est intéressant, on attend les rimes et pour ma part, ça me faisait rire; la mise en scène est très intéressante pour ce texte mais les acteurs sont très moyens. # écrit le 07/03/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com -ça me meut Une pièce sur la crise, a priori ça n'est pas très engageant. On y va un peu à reculons, avec l'impression d'en avoir déjà bien assez entendu parlé... surtout en ces temps de mauvais bilans et de belles promesses! Sauf que là, cette pièce réussit justement le pari de nous faire rire de la crise avec recul et intelligence, tout en nous donnant envie de nous bouger furieusement le popotin au lieu de nous scandaliser de loin à moitié résignés. Le texte est un bijou, le piano ennivrant... le tout incarné par une troupe vibrante... Vraiment c'est bien, c'est intelligent, c'est drôle, c'est juste... # écrit le 07/03/12 -Courage, chantons ! Comme le disait un spectateur en fin de séance : "Maintenant, on comprend tout à la situation mais on l'a quand même dans le c..!". Et de fait, le premier mérite des auteurs est d'avoir su clarifier et débroussailler les rouages d'une crise internationale, rendue opaque par le ronronnement de la machine médiatique et de ses "experts", en évitant autant que possible les raccourcis commodes et la posture vertueuse de celui qui dénonce. Car bienheureusement, D'un Retournement l'autre n'est pas le procès en inquisition de ces "salauds de la finance et de la politique". Nous voici plutôt en présence de la Grande Conjuration des Lâches, de ceux qui ont tellement pris l'habitude de s'en remettre aux divinités du Marché, lovés dans un parachute doré, qu'ils en oublient les lois du Réel et les conditions pourtant évidentes de l'exercice de leur pouvoir. Intrigues de palais, violence protocolaire, jeux de masques, de pouvoir, de flatterie, de séduction; présence d'une Cassandre qu'évidemment personne n'écoute, tout cela nous ramène à un théâtre classique où l'on aurait troqué la tunique pour le costume trois pièces. La Banque centrale ou l'Élysée redeviennent ce qu'ils sont bel et bien, des lieux de fiction, du théâtre, des bulles hors du monde où retentissent parfois les échos assourdis du Réel, et que les acteurs de ce drame appellent "le peuple" en jetant quelques regards distraits vers le public dans la salle. Enfin, le plus nécessaire et le plus important, le texte en alexandrins nous indique le tempo. Plutôt que de créer de la distance, il nous ramène à l'importance des mots, à leur disposition, à leur rythme. Il met en valeur les sentiments déguisés, les concepts camouflés, en les obligeant à chanter. Plus le sujet est triste, plus il nécessite d'être joyeusement chanté. # écrit le 07/03/12 -Jouissif ! On sort du théâtre léger et enthousiaste! La mise en scène sert parfaitement le propos comique de la pièce. # écrit le 08/03/12 # ce symbole signifie "signaler au modérateur" Vous aussi, donnez votre avis: |