Au bord de la folie, Nijinsky s'exerce à la danse plus de 16 heures par jour et sillonne les montagnes avoisinantes, pour respecter selon lui le commandement de dieu.
Son médecin lui conseille d'écrire pour exprimer "cette voix qui lui parle" selon ses mots ce qui donne lieu aux cahiers écrits en quelques semaines, rédigés comme sous la dictée, cette oeuvre incandescente à la poésie violente et radicale.

Il vit encore 30 ans en Suisse, rongé par la folie et le mal de vivre, accompagné par sa femme, qui lui voue une dévotion sans faille.
De plus la modernité effarante proposé par Nijinsky dans ses création, a profondément inspiré l'approche de la danse contemporaine jusqu'à Pina Bausch.

Debussy, Pergolèse, Stravinky, Satie, ou encore Strauss, architectureront le spectacle comme ils ont architecturé la vie de Vaclav.
Ces musiques accompagneront la parole, faisant résonner leurs joies, leurs rythmes, leurs couleurs, leurs intentions, sur lesquels, Nijinsky ce clown de dieu s'est brûlé les ailes, éternellement.