Donnant suite au joli succès de son premier album paru en 2008 (" La Princesse et les Croque-notes "), Mélanie Dahan nous revient avec son récent album "Latine" dans une formule propice à l'expression de ses grandes qualités d'interprète.

Elle continue à créer des passerelles entre la chanson française et le jazz et nous embarque également cette fois dans un programme plus métissé, aux sonorités latines.

Ce 2ème opus balance avec grâce et élégance entre la France, le Brésil, l'Argentine et reflète joliment la diversité de ses influences.

Plusieurs répertoires aux racines communes, qu'elle décline en plusieurs formes et couleurs, dans l'aisance d'un registre à l'autre, et dans un style qui n'appartient qu'à elle.
Elle réussit le tour de force d'offrir un univers extraordinairement cohérent, sombre et lumineux dans la même inflexion.

Tout ce que chante Mélanie est emprunt d'une douce sensibilité au service d'un phrasé raffiné, une maîtrise gourmande des mots, un savoir-faire naturel. Amoureuse de la nuance et de la phrase belle et juste, elle a la capacité d'émouvoir et de toucher le coeur sans recourir à l'artifice.
Les arrangements accordent aux solistes de grands espaces dans lesquels ils peuvent évoluer librement.

Pour l'occasion, elle s'entoure des complices de son premier disque : les envolées lyriques du sculpteur harmonique Giovanni Mirabassi, la contrebasse chaloupée, ronde et mélodique de Marc-Michel Le Bévillon, et un batteur cubain tout à fait à propos : Lukmil Perez.
Elle réalise un souhait : enregistrer la moitié du disque et se produire sur scène avec un quatuor à cordes, le Storycordes (arrangements : Marc-Michel Le Bévillon), où elle n'a plus qu'à distiller sa voix délicate qui trouve en ce contexte un écrin nouveau.