Quatre personnages, situés quelque part entre poètes lunaires et paumés intégraux, évoluent sur le plateau, s'adressant aux spectateurs dans une langue qui est la nôtre, mais que l'on peine à reconnaître tant elle est sortie de sa gangue d'utilitarisme et d'efficacité.

Beckett, un Beckett jubilatoire, n'est pas loin, voisin parfois de Raymond Devos.

Théâtre, rock n'roll, danse, chanson française, opérette, le spectacle traverse tous ces genres : il use de tous les codes, il use toutes les cordes. Humour et gravité, mais une gravité légère, qui ne se prend jamais au pied de la lettre. Xavier Croci pour Le Forum – scène conventionnée du Blanc-Mesnil, Mai 2011

En prince des mots tordus Régis Hebette triture la langue, la désarticule, nous pousse à faire le travail de remise en ordre et c'est avec délice que l'on se prend au jeu.
(...) Onomabis Repetito joue la chute comme rempart à l'excellence.
Les acteurs, sur un fil, prennent tous les risques, sans décor, ni musique, ni costumes, ils sont là, tout simplement.
Ils sautent dans le vide et rendent hommage aux poètes, aux bègues, aux dyslexiques et aux improductifs de tous poils. La langue vaincra !
Véronique Klein pour Médiapart, Septembre 2010.