Pour être informé des prochaines dates pour "Mastication"
Inscrivez-vous Gratuitement à l'Alerte Email.


Salle
où cet événement eut lieu :
Théâtre Lepic, 75018 Paris

Mastication

de Patrick Kermann , mis en scène par Pierre Marie Carlier

Théâtre Lepic, Paris

- Cet événement n'est plus disponible à la réservation dans cette salle -

En ce moment dans cette salle :
» Tous les événements Théâtre Lepic

49 critiques avec une note globale de
8/10

N'afficher qu'une partie des critiques sur Mastication>>



5 pages de résultats
1 / 2 / 3 / 4 / 5

@225731 Inscrit depuis longtemps 11 critiques
Utile: Oui Non
-manque de justesse
2/10

Pourquoi les comédiens pensent ils qu'il suffit de gueuler sur scène pour se faire entendre ? Une grande partie de la pièce est jouée en force, le texte se veut travaillé mais reste superficiel. Les comédiens, plein de bonne volonté, tente de nous maintenir éveillée, mais leur jeu manque de justesse ; ils surjouent continuellement. Nous n'avons pas aimé
# écrit le 20/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@197792 Inscrit depuis longtemps 8 critiques
Utile: Oui Non
-Génial !! N'hésitez pas
Un très bon moment passé avec des acteurs merveilleux tous drôles et touchants !
# écrit le 18/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@353455 Inscrit depuis longtemps 7 critiques
Utile: Oui Non
-Déception
3/10

Quelques 2 ou 3 passages m'ont fait sourire mais dans l'ensemble jai trouvé la pièce ennuyeuse ! Toutefois je tiens à féliciter le talent des comédiens.
# écrit le 31/03/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@348623 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-Pas terrible
2/10

Le texte de Kermann (à lire absolument) ne méritait pas ce jeu outré, à grand renfort de gesticulations et braillements... Les premières minutes ont été vraiment atroces ("Ce texte fantastique, massacré! Vais-je rester jusqu'au bout?"), mais finalement on s'habitue et on reste. Il y a quelques bons moments mais c'est quand même dommage. La salle est confortable, sauf qu'une fois assis dans les fauteuils, on ne voit pas le sol de la scène (ennuyeux quand un comédien est allongé à terre...).
# écrit le 03/04/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Julie Inscrite Il y a 19 ans 8 critiques  
Utile: Oui Non
-Mortel...
1/10

Succession d'histoires glauques et caricaturales révélant surtout les inquiétudes de l'auteur face à la mort. C'est à la fois provocant et ennuyant.
# écrit le 25/02/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


jp Inscrit Il y a 21 ans 5261 critiques 216  
Utile: Oui Non
-belle mort ?
6/10

L'idée de départ était très originale, meeting dans un cimetière. Le spectacle, que j'ai vu hier soir, m'a un peu déçu. La qualité de l'ensemble des personnages est assez hétérogène. Nous avons des bons moments (insecte, le couple de paysans, etc.)et des acteurs de grande qualité. Mais le tout peut paraître un peu long.
# écrit le 02/02/06 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


@327709 Inscrit depuis longtemps 1 critique
Utile: Oui Non
-REGRETS ETERNELS...OU DE L'URGENCE D'ÊTRE VIVANT !
Pas facile...non vraiment pas facile de débarquer avec la somme de nos médiocres et intimes petites justifications. Etre, ce n'est pas penser que l'on a raison mais il est déjà trop tard pour se lamenter. Trop tard car nous sommes déjà, enfin ?, morts. La présence de la lumière comme un fait ordinaire n'émeut pas plus que cela et pourtant ! Elle remplit son rôle de la façon la plus évidente, elle éclaire chacun des personnages de ce petit village ordinaire, d'une France profonde ordinaire, au sein d'un univers ordinaire. Car la force du spectacle qui est donné par Pierre-Marie Carlier et sa troupe de " Même le Dimanche ", c'est de poursuivre chacun des personnages avec une attention et un soin très poussés, de débusquer les identités multiples qui défilent devant nous comme une liste de noms d'un monument aux morts, morts au champ d'honneur d'une vie ordinaire. Le texte est tellement juste, tellement lucide. Une lucidité insupportable pour un auteur, Patrick Kermann, insupportable jusqu'à s'enfuir dans cette nuit de la vie, seul avec pour unique peur de se retrouver encore une fois au milieu des reflets nauséeux et toujours violents de ceux qui l'ont devancé dans la mort. Injuste ? Fernando Pessoa, à propos des génies et des êtres sensibles qui partent bien souvent très jeunes, disait que Dieu ayant pitié d'eux, les délivraient de leur condition de vivants. Alors Kermann a réglé et soldé ses comptes avant de partir. Il les a écoutés, eux les morts, d'une oreille attentive, et puis il a retranscrit sans changer un mot ni une anecdote, tous ces échos qui lui provenaient de l'autre côté. Des plaintes, des cris, des chuchotements, des regrets ? Non, pas de regrets mais une soupe sempiternelle des mêmes mesquineries, des mêmes douleurs. Et comme il n'y a pas de regrets, pas de miracles, pas d'absolutions non plus, alors le spectacle nous renvoit à la réalité de notre existence, à la réalité de nos silences et de nos impuissances, à nos responsabilités. Il n'y a pas de morale, seulement la réalité des faits, la réalité de notre condition. La mise en scène de Pierre-Marie Carlier est simple, intense, image des reflets de ce monde enfermé sur lui-même - les acteurs lorsqu'ils ne s'expriment pas, tournent sur eux-mêmes, ressassant toujours les mêmes histoires. Ces mêmes histoires animent à leur tour chaque personnage, que chacun des acteurs incarne avec une légereté presqu'avouée, une légèreté qui est le signe que ces morts ne sont que des voiles issus de l'insignifiance, issus d'une identité malheureuse et interchangeable. Le plus remarquable dans ce spectacle c'est l'esprit de corps, l'unicité du rythme et de l'intensité. Les artistes sont incarnés, naturels, vivants même morts, tellement vivants, tellements bons ! Le temps n'existe pas pour les morts, et les acteurs, si proches de nous par l'ordinaire de leur condition, suscitent une inévitable interrogation sur ce que nous allons emporter dans la tombe avec nous. Bien sûr nous rions, nous pleurons aussi sur le sort cruel des victimes, merveilleuse et bouleversante Karine Mauran, et si le théâtre a pour fonction de nous rendre à nous-mêmes, alors ne perdons pas un instant et laissons nous prendre par ce spectacle et cette troupe. Nous repartirons plus léger, car il semble bien qu'il n'y ait pas de rédemption de l'autre côté et que tout se joue ici-bas.
# écrit le 01/02/06


# ce symbole signifie "signaler au modérateur"
Vous aussi, donnez votre avis:

1 / 2 / 3 / 4 / 5