D'origine afro-colombienne, la cumbia s'est propagée dans toute l'Amérique latine depuis les années 1950.
Ses multiples ramifications régionales en font aujourd'hui le rythme le plus populaire du continent, particulièrement auprès des secteurs défavorisés de la population, métis ou migrants.
Au gré de cette évolution est apparu un nouveau courant qui combine la nonchalance tropicale du genre aux pulsations du rock ou de l'électronique. Mouvement transnational, cette "nueva cumbia" incarne la dernière vague latine sur les dancefloors de l'hémisphère Nord.

El Hijo de la Cumbia (Argentine) El Hijo de la Cumbia ("Le Fils de la Cumbia") jouait du clavier dans des groupes de cumbia à Buenos Aires quand il découvre le reggae et le hip-hop à l'adolescence. Il expérimente depuis une fusion de riffs de cumbia malaxés d'effets dub et de beats électro.
Ses mixes se répandent sur la toile et consacrent sa démarche pionnière sur la scène ghetto & tropical bass.
Son premier opus Freestyle de Ritmos lui vaut ainsi d'être le premier artiste nueva cumbia signé sur un label européen, Ya Basta !
Accompagné d'une chanteuse, d'un accordéoniste et d'un bassiste, ses lives ont fait l'effet d'un tsunami sur les scènes de nombreux festivals.

Mexican Institute of Sound (Mexique) :
Le Mexican Institute of Sound n'est pas une agence du gouvernement mexicain, mais sa musique est reconnue d'utilité publique depuis qu'il a été choisi en 2010 pour produire celle du défilé du bicentenaire de l'Indépendance du pays.
A la tête de ce projet pétillant d'humour, Camilo Lara puise dans la diversité culturelle du Mexique pour plonger les sonorités d'une trompette mariachi ou d'un accordéon de cumbia dans un bain d'electronica et de hip-hop.
Après avoir fait sensation aux Transmusicales de Rennes, il revient en France avec sa formation pour y présenter son tout dernier album Político.