Elle explore dans son dernier album La Place du fantôme des chemins intérieurs, histoires de deuils à faire ou à venir, de désirs périmés et de rendez-vous manqués.

Elle dénude ses mélodies, marche en funambule entre l'acoustique et l'électrique, et crée des petits opéras pop de trois à cinq minutes qui font d'elle davantage une digne disciple de Brian Wilson ou de Christophe que de Françoise Hardy, à qui on la compare souvent.
La voix joue de ses velours, ou s'envole vers les cimes, avec une incroyable facilité.
Elle, qui avait imposé l'image d'une fille pimpante, éternellement rieuse, sautant à la corde ou convoquant des majorettes au milieu de ses spectacles, voilà qu'à 42 ans, elle se livre, se délivre peut-être.

Elle, qui a toujours fui ce qui pouvait ressembler à une démonstration de virtuosité, assume désormais l'amplitude vocale dont elle est capable et une richesse musicale digne de la scène anglo-saxonne.

Première partie : Benjamin Paulin
Même s'il est vrai que les beats ne sont plus les mêmes, que l'humour désinvolte et l'autodérision ont parfois fait place à des textes plus personnels ou plus acides, ceux qui ont eu la chance de connaître l'un de meilleurs groupes français de hip-hop des années 90/2000, apprécieront non seulement une des voix du " Puzzle ", mais également l'élégance de celui-ci à l'écoute du nouveau de Benjamin Paulin.
Le rappeur du nord de Paris est devenu grâce à sa qualité d'écriture, à son timbre de voix et à la variété de ses compos quelqu'un sur qui la chanson peut compter.

Premiers Pas : Dam Barnum
Dam a la gueule de l'emploi. Il a déjà marqué son monde pop, au sein d'Eiffel dont il est un des fondateurs et de Luke dont il est le bassiste.
Trop doué pour rester un accompagnateur, ses chansons françaises à l'allure anglaise et ses mélodies entêtantes et bien orchestrées rentreront rapidement dans vos têtes pour s'y installer !