Les livres pour enfants écrits par Catherine Dolto m'exaspèrent... Je ne supporte pas son côté "Françoise Dolto", ses leçons de bien-pensance à l'usage des parents. Mais je dois dire que j'ai passé une excellente soirée et Emma le clown (Meriem Menant), que j'avais déjà vue seule en scène, est formidable. J'aime sa faconde, ses grimaces, ses réparties et son duo avec Catherine Dolto fonctionne bien, à la fois drôle et intelligent, sur Le Grand Sujet : l'Amour... Cette soirée a réussi la gageure de me rendre Catherine Dolto sympathique... # écrit le 22/03/14
Texte très fort et interprétation des deux comédiens à la hauteur (dont Sarah Biasini, la fille de la regrettée Romy Schneider). Emotion, fièvre, amour total et caché. Le décor, dépouillé à l'extrême et la petite taille de la salle sont tout à fait adéquats. # écrit le 17/12/13
Célestine, jeune femme de chambre mutine et charmante (Pauline Menuet, seule en scène), nous fait pénétrer dans son intimité et dans celle des ses patrons, dans l'hypocrisie des normes sociales de l'époque. L'adaptation fait l'impasse sur l'antisémitisme virulent du futur époux de Célestine et c'est dommage # écrit le 17/12/13
Je suis très embêtée de donner un avis négatif. Car si j'étais pianiste j'aimerais jouer comme lui à 87 ans ! Mais nous étions à un concert et moi qui ne suis ni pianiste (comme déjà indiqué !) ni puriste, j'ai été gênée de ses "couacs". Mais comme le disait un auditeur à la sortie, il semblait tellement aimer jouer ! Je suis partie avant la fin des rappels car apparemment le public a aimé. # écrit le 22/11/13
Une trentaine de spectateurs, dommage. C'est vrai que cette pièce est dure, parfois éprouvante, mais vraiment passionnante et le public ne s'y est pas trompé. Deux hommes frustres, Bobby et Georges ; si le premier est conscient de l'horreur de ce qui s'est passé durant leur adolescence (quoique l'amour lui sert d'excuse...), l'autre cherche à tout prix à se dédouaner. Betty revient vingt ans après les faits pour se venger, ou pardonner, cela semble être la même chose. Bruno Guillot, Tony Le Guern sont excellents, Capucine Jaworski semble un peu plus faible. Je recommande, bien sûr, mais il faut savoir qu'on ne va pas assister à une pièce de boulevard ! # écrit le 10/11/13
Cela fait du bien d'entendre à la sortie de tout jeunes ados chantonner les airs ! Mise en scène simplissime et très bien exploitée qui fait bien ressortir l'aspect initiatique de l'Opéra. Des chanteurs de bonne tenue (mention particulière à la reine de la nuit). Les chants sont en allemand et les Bonne mise en valeur de l'aspect initiatique Par contre difficile parfois de comprendre l'acteur Abdou Ouologuem # écrit le 17/07/13
Quel bonheur ce spectacle plein d'inventions, de trouvailles, de drôlerie et aussi d'émotion. Des chansons, des danses, un rythme endiablé ! Bravo aux comédiens et merci pour cette excellente soirée ! # écrit le 13/07/13
Voilà une pièce qui m'a passionnée, mais complètement déstabilisée! Je ne peux pas dire que j'ai adoré... Non, mais c'est peut-être plus... une découverte ! La vidéo prend une grande place dans cette pièce, à juste titre d'ailleurs, ce n'est pas seulement un effet de style. Comme l'indiquait la présentation au festival d'Avignon : "Est-ce Wajdi Mouawad qui entreprend, seul sur scène, un voyage dans son inconscient, à la recherche de ses désirs les plus enfouis, à la recherche de l'enfant qu'il fut et dont l'image s'est effacée, à la recherche d'une langue maternelle oubliée ?". Bien sûr que c'est lui, je n'en ai pas douté une seconde ! Monologue, vidéos, performance picturale (un peu longue, mais qui trouve sa justification à la dernière scène). Bref, à voir, quel que soit son sentiment à la sortie du spectacle. Je connaissais Wajdi Mouawad pour son film magnifique "Incendies", toujours sur les origines et aussi avec un "S". # écrit le 22/03/13
Que voilà un spectacle enlevé ! Des airs très divers, de la drôlerie, de belles voix (notamment les 2 femmes). Le est public mis à contribution et répond avec grand plaisir, remplaçant les choeurs bulgares, bloqués à la fraotière... Attention, le texte des chansons est souvent modifié, notamment la célèbre chanson yiddish "Ah si j'étais riche" interprétée façon "Rabbi Jacob", les paroles devenant, je cite de mémoire "Ah si j'étais riche je m'en mettrais plein les fouilles", la chanson d'origine était un peu moins caricaturale... C'est pourquoi je ne mets que 8 (ce qui est déjà bien !) # écrit le 12/03/13
Pièce extrêmement intéressante, un peu déstabilisante au début (il perd la mémoire, on veut le lui faire croire, manipulation... ?), complexe, mais c'est ce qui fait son intérêt. Evidemment, Robert Hirsch est superbe, agaçant, émouvant, d'une totale mauvaise foi. On le voit s'éloigner petit à petit et la fin est poignante. Quant au reste de la distribution, je l'ai trouvée très bonne : Isabelle Gelinas, voulant bien faire, toujours humiliée par ce père jadis si autoritaire, partagée entre son père et son amant.Patrick Catafilo, un peu patient, mais pas trop (!). Ces deux-là prouvent que l'on peut être à la fois acteurs de TV et de théâtre, sans problème. # écrit le 05/12/12
Tania Dutel
Sherlock Holmes et le mystère de la vallée de Boscombe