@468577

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Théâtre contemporain: suspendus

-C'est quoi la vie ? c'est quoi la mort ?
9/10

La présentation de la pièce (sur le site Billetreduc) semble presque anodine comme le début : opposition entre une jeune perdue et rebelle et un " vieux " retiré en lui et dans la campagne. Le texte, quoique trop réfléchi pour être le sujet d'un dialogue, distille des arguments vrais, mais déjà exploités par d'autres spectacles, sur le mal-être actuel. L'intérêt du spectateur débute quand on comprend les causes réelles et profondes de ce mal-être : les apparences sont trompeuses (Désolé, mais l'intensité du spectacle nécessite que les ressorts du texte ne soient pas dévoilés). Alors, on se demande comment peut être la suite sans tomber dans les clichés et les banalités du genre. Et là, l'auteur et le metteur en scène sont prodigieux car la pièce reste crédible et apporte encore et toujours des arguments / réflexions nouveaux et profonds. Même la fin (qui reste à l'appréciation du spectateur car il y a des non-dits) ne tombe pas dans le bon sentiment. Il y a donc une intensité croissante puis décroissante et tout un tas de soubresauts. La pièce n'est pas pour tout public car ce n'est pas une pièce pour début de soirée suivie d'un restaurant entre amis. L'interprétation est à la hauteur du sujet avec ses emportements vécus, ses bafouillages, ses retenus (même simulés), sa gestuelle sans excès mais sans convention, au mieux du texte qui est quand même un peu trop réfléchi pour être impulsif (il s'agit de dialogues). C'est donc à voir (pour ceux qui aiment cela) car il existe peu de pièces sur l'intime avec une telle violence dans les sentiments.
# écrit le 29/01/09 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie: La Puce à l'oreille

-Du Feydeau pour une soirée Plaisir
8/10

2H30 sans interruption en 3 tableaux : il faut tenir le coup, nous les spectateurs, et eux, les comédiens. Après une période de mise en situation, tout s'enchaine à un rythme effréné notamment à l'hôtel où il est difficile d'y retrouver ses petits, même une chatte en aurait la tête toute retournée. La fin est plus calme et tout revient dans l'ordre. La mise en scène et les décors actuels permettent d'oublier Feydeau même si le texte ne peut être que de lui. Le jeu des comédiens est tel que mon voisin n'a pas remarqué que les deux sosies étaient joués par la même personne (il est vrai qu'au physique et au phrasé, ils étaient très différents). Le sujet de fond reste le même : critique de la société, des apparences, des convenances, des perversions, des arnaques, des abus de faiblesse... mais cela reste tout de même d'esprit XIXème siècle car aujourd'hui ces sujets intégreraient la liberté sexuelle. Bonne soirée comme de coutume à l'Athénée.
# écrit le 27/01/09


Théâtre contemporain: Boumkoeur

-La cité vue de l'intérieur
7/10

Le sujet de la jeunesse issue des banlieues est traité par un jeune de la banlieue (il était derrière moi lors du spectacle). On y retrouve donc tout ce que cette jeunesse vit, ressent, espère... : des envies, des attentes, de la reconnaissance, de la violence, de la désespérance, de la trahison... Tiens, en écrivant cette phrase, les mots se sont ordonnés de manière crescendo puis décrescendo jusqu'au sentiment de solitude ou d'abandon. Mais c'est dans le sens du spectacle. Est-ce le propos de l'auteur de montrer le potentiel de ces jeunes et du gâchis qu'en fait la société ? Pour ma part, j'y ai retrouvé les idées déjà développées dans des films tels que Le Clan ou même certains autres de Kechiouche. Une version plus intimiste et peut-être un peu plus personnelle que " La faute à Voltaire " plus connue. S'il y a de la vie sur scène, je regrette simplement que, trop souvent, le texte soit récité et non vécu. Est-ce un choix de mise en scène pour détacher le spectacle de la réalité ? Cela m'a gêné, tout de même alors que Kechiouche sait être naturel dans ses films (dont le téléfilm passé en décembre sur France 2).
# écrit le 27/01/09 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Après la répétition

-Houba !, houba ! voilà des applaudissements
10/10

Houba !, houba ! voilà des applaudissements et des rappels vrais et chaleureux par un public conquis. " Après la répétition " a donné toute sa puissance : des acteurs d'expérience pour des rôles d'artistes mûrs. Si on se réfère au vin, Didier Bezace tient d'un Pomerol de 15 ans d'âge et Fanny Cottençon d'un bourgogne de grand crû (celui que vous voulez). Ils vous font voyager et rêver sur place. Céline Sallette pourrait être classée dans les grands vins en devenir, disons un Morgon. Ne vous trompez pas, ce sont des compliments. Sans parler du fond où il y aurait trop à dire (seulement que je me suis en partie reconnu dans le metteur en scène, l'âge en moins), la forme me semble d'un équilibre parfait : l'usage de plateau tournant n'est pas abusif, la mise en scène simple et efficace, la lumière juste d'animation et surtout un jeu d'acteurs d'un naturel rare sur un texte terriblement réaliste (au sens où il peut exister dans la vie quotidienne). Au point que les erreurs de diction passent pour être voulues car on sait bien que dans la vie, nous réfléchissons à ce que nous allons dire donc nos phrases ne sont pas parfaitement dites.
# écrit le 20/11/08 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comique de situations: Claus Peyman... / Sik Sik

-Sik Sik à la rescousse de Claus Peymann
5/10

ou Comment un poulet sauve la soirée du marasme. Claus Peymann est bavard comme deux copines dans le RER A le matin aux heures de pointe. Seulement, avec la barrière de la langue et les sous-titrages inhérents, c'est exiger du spectateur une performance et un strabisme pour suivre, et le texte, et la scène 1H durant. Malgré plusieurs tentatives de réintégration du peloton, j'ai fini par m'endormir, épuisé et j'ai laissé les autres spectateurs à leur performance. Pour rebondir sur le billet de Clémence d'hier (cf le blog du Théâtre), on ne peut pas prévoir les applaudissements, par définition tonitruants puisque pièce italienne, comme on peut prévoir le nom du 44ème président des Etats-Unis à la lecture des sondages. Clémence me dira qu'il faut bien une exception pour confirmer la règle. C'est fait : le 1er balcon n'a pas applaudi à Peymann, le 2ème dont j'étais était aux abonnés absents, seuls l'orchestre a émis un bruit (à peine de bienveillance). Même Rêve d'automne a fait mieux malgré le sujet difficile et l'interprétation inégale (voyez mon sens profond de la modération). Après quelques départs à l'entracte, Sik Sik est apparu ! Tel boudu sauvé des eaux. Et la magie (c'est le cas de le dire) a opéré. Même sans sous-titrage (il fallait bien se reposer de la performance précédente), les échanges entre le prestidigitateur et le benêt de service en langue italienne furent éloquents et nous a mis l'eau à la bouche pour la suite. Et quand est apparue la scène du spectacle, nous rions d'avance à s'en lécher les babines. La chute est venue de loin, de très loin, et plus elle s'approchait, plus on espérer qu'elle soit retardée pour mieux en profiter d'avance. Les applaudissements furent à la hauteur du plaisir et les 3/4 rappels grandement justifiés (et inversement proportionnel...). La succession des deux pièces, c'est un peu le mélange de l'eau et de l'huile. Si en langue maternelle, on peut apprécier l'opposition entre une pièce parlant de la difficulté de mettre en scène (et de la gloire en cas de succès) mais basée sur le texte et une autre basée sur le contexte, en français sous-titré, cela ne passe pas. Autant le public a accueilli chaleureusement Sik Sik, autant j'ai rejeté Peymann. Il faut dire que la dernière scène, 2 hommes sur une balançoire pendant 10 minutes, a de quoi achever le plus volontaire des spectateurs. A la pause, la machine à café a aussi eu droit à sa performance. Et pourtant, je suis sûr que le texte de Peymann est de grande qualité car le début, avec les hommes à mettre dans la valise, est très intéressant. Seulement, l'absence de mise en scène est contre-productif dans le contexte du sous-titrage. Pouvait-on avoir une approche plus ludique ou plus dynamique de la mise en scène de Peymann quitte à perdre en opposition pré-citée ?
# écrit le 08/11/08


Théâtre musical: Le Tribun / Finale

-Pour spectateur averti
6/10

C'est ce que j'appelle un spectacle conceptuel. Le sujet : s'opposer aux dictatures. Le moyen : une harangue entre-coupée de passages musicaux contemporains. Maintenant, le texte est parfois décousu volontairement, parfois en langue étrangère. Finalement, le texte importe peu, pas plus que la gestuelle / physionomie tout aussi parlante. C'est au spectateur d'interpréter la pièce pour en tirer un ressenti, une interrogation, une réflexion. En cela, c'est conceptuel (à mes yeux). D'où ma vision : le dictateur "aime" son peuple, pense (hypocritement) que le peuple pense comme lui, ne veut que le "bien" du peuple même si le peuple doit souffrir (sans parler des intérêts personnels divergents de l'intérêt général)... sans accepter qu'il a besoin de la reconnaissance du peuple (qu'il force par des applaudissements maîtrisés). Et finalement, il ne comprend pas que le peuple ne réagisse pas comme il le souhaite (la musique continue malgré son interdiction). 45mn pour dire cela en un seul monologue, le public s'est un peu lassé sur la fin. Les applaudissements furent de bienséance. La Finale était un moment de musique contemporaine amusante notamment le " jeu de rôle " du percussionniste très attentif à son " texte " avec ses pouet-pouets, sa feuille de zinc, ses bouteilles de vin (vides) et ses assiettes (il en consomme au moins 3 par soirée, vu qu'il les casse : le bri d'assiette est partie intégrante de la partition). Le reste des musiciens est plutôt classique. Le programme complète la pièce en rappelant des citations de " dictateurs " d'aujourd'hui (" " car Poutine et Berlusconi sont-ils identifiés par tous comme des dictateurs ?).
# écrit le 31/10/08 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Opéra, Opérette: L'Opéra de quatre notes

-Burlesque !
9/10

Il fallait oser ! Un spectacle tout en chant (lyrique) où il n'y a que critique des opéras (ou plutôt des opérettes) : répétition du texte, phrase sans sens, variations autour d'un air, mise en valeur des interprètes, compétition entre chanteurs... Et pour cela des rappels acerbes de l'air du sabre de la Grande duchesse de Gérolstein, du trio du grill de Pomme d'Api, des envolées lyriques de la reine de la nuit de la flûte enchantée... Le texte est une explication... de texte des principes (ou ressorts) des opéras / opérettes : les rires sont fréquents. La mise en scène est admirable de drôlerie et de trouvailles. L'interprétation scénique est à la hauteur de la mise en scène et la qualité des chanteurs irréprochables (pour moi qui ne suit pas un habitué de Garnier). Seul regret : le faible nombre de représentations (5 ou 6).
# écrit le 22/10/08 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Rêve d'automne

-Etre (verbe et personne) déchiqueté
7/10

Autant le dire tout de go, ce n'est pas une pièce grand public. Ni une pièce pour passer un moment de détente. C'est une pièce pour moine trappiste : il faut vouloir s'investir dans la démarche de l'auteur et faire abstraction de soi. Entre la recherche ou la quête d'une raison de vivre, la mère (merveilleuse de présence) qui a peur de la mort (de qui ?) et se répète sans fin et le père qui tente de (re)trouver ses repères dans sa vie de couple, les spectateurs passent d'une situation des plus banales à une explosion des ressentis pour finir dans une perte des repères temporels (où en sommes-nous ?) et on en revient à la quête d'une raison d'exister. Comme de coutume à l'Athénée, le décors, la lumière et la mise en scène sont très professionnels. L'interprétation, en revanche, est plus critiquable : si l'homme s'en sort plutôt bien (il manque quand même de naturel un peu trop souvent), si les parents sont bons (la mère excellente), la femme récite trop son texte en cherchant à articuler chaque syllabe. Cela nuit terriblement à l'immersion des spectateurs-moines et cause l'ennui (ce qui semble en partie expliquer tant de commentaires négatifs). C'est donc une pièce à voir car c'est du beau théâtre mais il faut être un peu moine trappiste.
# écrit le 16/10/08


Théâtre contemporain: Shitz

-Cruelle !
7/10

Il est difficile d'avoir un avis à la sortie du spectacle : il faut prendre du recul. Se n'est pas un spectacle pour une soirée de détente assurément. La " violence " du texte (notamment les mots crus mais aussi les idées) participe aux sentiments exprimés : quels sont nos objectifs de vie ? quels rapports souhaite-on avoir avec nos parents ? son conjoint ? quel est le rôle des enfants ? quelle est la part de nos rêves et espérances / attentes dans notre vie ? Le texte et ses expressions sont à prendre au Nième degré sinon on ne voit que de la vulgarité (et de la misogynie quand on regarde la position de la femme dans le texte). Ce texte n'est pas fait non plus pour rire (à part rire jaune). C'est tout simplement méchant car la situation évoquée est cruelle. A coté de cela, l'emballage a des bonnes et moins bonnes choses. Parmi ce qui m'a plu : les musiciens, les chansons (même si ça chante moyen mais on s'en moque, ce n'est pas le but). Le moins : le décors un peu trop type années 70 (j'aurai préféré intemporel comme le texte), les comédiens dans une diction conventionnelle et " dépassée ". Le coté théâtre contemporain aurait pu être plus prononcé (cf " la femme d'avant " à l'Athénée). La chute est prévisible : entre jeune coq et vieux coq, qui gagne par défaut ? Bilan : bonne soirée de théâtre contemporain.
# écrit le 09/10/08 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie satirique: La journée des dupes

-Spectacle pour aveugle !
2/10

Faut-il le préciser ? C'est une façon de faire du théâtre qui date de 50 ans au moins. Commençons par le bon : le texte est ciselé (que de travail en vérité !) et les acteurs le maîtrisent. Pour le reste, ça vaut zéro : c'est le règne de l'immobilisme, du pompeux, de la poussière. A croire que dire des alexandrins sur un sujet historique implique un état figé. Financé par la Vendée et donc par De Villiers, ça peut se comprendre. Mais c'est une façon de faire du théâtre qui n'est pas prêt d'attirer de nouveaux spectateurs et notamment les jeunes. Suivant la plaquette (à quoi sert-elle si ce n'est à donner l'illusion qu'on fait dans la qualité et le prestige et à dépenser les subventions ?), le décors est simplement suggéré pour permettre d'être dans des lieux différents : des marques au sol indiquent la base de murs de décors à imaginer ! qui s'en est aperçu ? certainement pas les acteurs qui font du " passe-muraille ". Le décors est tellement simple qu'il y a 3 chaises, un fauteuil, une table et quelques bricoles sur fond d'une toile peinte unique (même pas plusieurs panneaux différents pour suggérer les jardins, les appartements...). La mise en scène est aussi inexistante : le frère du roi reste au moins 10 bonnes minutes tétanisé sur place en début de spectacle. Pourquoi ? pour occuper l'espace ? A part quelques tremblements de Louis XIII et quelques gestes d'emportement de la reine mère, presque rien de visuel. Pour ma part, j'ai surtout écouté le texte, yeux fermés presque endormi, car il n'y avait rien de captivant sur scène. En bref, un spectacle de théâtre fait pour la radio. Quel comble ! Le texte et le sujet suffisent-ils à eux-même ? peut-être il y a 50 ans. Plus maintenant. Désolé, ce spectacle est de la poudre aux yeux pour vieux décatis. Vive le théâtre contemporain ou de boulevard ou de ce que vous voulez mais vive le théâtre vivant !
# écrit le 02/10/08 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com



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