Les plus grands humoristes de la fin du XIXè siècle réunis autour d'une bonne table. Avec en filigrane leur histoire personnelle. Bon texte, bons acteurs, bonne mise en scène, bon décor, salle pleine, en bref, une réussite. # écrit le 12/07/18
Sept voix et trois guitares racontent un groupe de jeunes de l'école au lycée. Belles voix. Excellents arrangements musicaux. Histoire intéressante. Mise en scène enlevée. # écrit le 12/07/18
Encore un Shakespeare massacré, cette fois sur le mode téléréalité. Pas de texte, les deux comédiennes simplettes produisent force gesticulations et onomatopées sans cohérence. Puis elles décident de chanter, on a alors envie de mourir. Pas de mise en scène mais un simple placement approximatif. Traces d'un humour exsangue plutôt destiné à la génération Kaamelot habituée à s'ennuyer devant du vide. À leur intention un résumé mimé de la pièce est fait à la fin pour être sûrs qu'ils ont bien compris. # écrit le 12/07/18
Texte retraçant la vie de Turing à base de flashbacks. L'auteur est criant de vérité dans le rôle-titre. Mise en scène efficace. Beau travail sur la vidéo en arrière-plan. # écrit le 12/07/18
Texte très bien écrit sur un fait historique. Xavier Lemaire excelle en Dumas hâbleur, colérique et de mauvaise foi, Davy Sardou tient son rang avec calme et lucidité. Un beau duel de deux natures antinomiques. Mise en scène efficace. Élégant décor réaliste. (Vu à Avignon) # écrit le 12/07/18
Texte médiocre sur la déchéance d'une responsable d'agence de casting. Suite décousue de tableaux caricaturaux allant du vulgaire au morbide en passant par le scatophile. Répliques creuses, aucun humour. La pauvre Karin Viard force sur sa voix dans l'espoir d'animer ce magma poussif et ennuyeux, mais rien n'y fait. Elle reste cependant la moins mauvaise actrice sur le plateau. Helena Noguerra chante bien mais joue mal, en particulier dans ce lamentable duo de pseudo-anglais avec un autre acteur tout aussi mauvais. Profusion de moyens techniques sophistiqués : Décor mobile, vidéo omniprésente, projections diverses. Si le but premier était de combler la vacuité de l'intrigue, cela ne parvient en fait qu'à en augmenter son côté pesant. 2 heures qui semblent une éternité. (01.04.2018) # écrit le 04/04/18
Didier Caron signe ici un face à face fouillé qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Christophe Malavoy et Tom Novembre tiennent leur part avec talent et émotion. Décor composé de quelques éléments bien pensés. Mise en scène efficace, même si le début manque un peu de rythme. (Vu à Avignon) # écrit le 01/01/18
Texte subtil sur la relation d'un projectionniste clandestin et la fille d'un colonel, peu avant la révolution tunisienne. Les deux auteurs, Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker, jouent leur partie avec talent et énergie. Régis Vallée leur a concocté une mise en scène à leur mesure, rythmée et enjouée. Azize Kabouche assure tous les autres personnages avec parfois du surjeu. (Vu à Avignon) # écrit le 01/01/18
Texte certes très bien interprété mais bancal et truffé de grosses incohérences. P.ex. Elisabeth se plaint de ne jamais voir ses petits-enfants, mais ceux-ci sont invariablement chez leurs autres grands-parents lors des rares visites de leur fille, ce qu'elle accepte sans sourciller, bizarre. De même, les maigres explications données pour l'arrivée séparée du gendre et de la fille sont invraisemblables. En outre, la scène du livre est en contradiction avec la fin. François Berléand et Éric Elmosnino sont excellents. Évelyne Buyle tient sa part. Décor magnifique, belles trouvailles d'éclairage. # écrit le 31/12/17
Texte moyen avec de grosses ficelles, on attendait mieux de l'auteur de Cravate club: Les rôles de la mère et de la femme enceinte ne sont là que pour une seule intervention à un seul moment, sinon elles en sont réduites à des monosyllabes pour justifier leur présence. Le personnage de la mère est incompréhensible et repose sur une base contradictoire. Le prof de philo, dont le discours ne correspond pas à celui d'un vieil anachorète tel que décrit dans l'introduction, est campé par Bernard Murat qu'on a connu mieux inspiré. Guillaume de Tonquédec, mal à l'aise en homme de médias passé à côté de la gloire, semble n'assurer que le minimum syndical. Seule Léa Drucker croit à son personnage et c'est normal, c'est le seul qui soit bien écrit. Mise en scène efficace. Très beau décor de bibliothèque. # écrit le 03/11/17