Ses critiques -L'amour ne tient pas que du génie. 9/10 Faire voeux d'avoir le bonheur n'est pas forcément signe de réussite. On aura beau parfaire l'image de l'autre, dans l'idéal, ce n'est pas un gage de grand amour. La complicité des deux comédiens est jouissif. La force et le dynamisme qui rayonnent de la scène est renvoyé par le public réactif. Des moments intenses de pures cruautés conjugales. On aura beau faire appel au géni de la Fée, rien ne relancera la magie du logis ! # écrit le 25/07/12
| -Le coupable, c'est l'autre. 10/10 Être surveillé par son reflet, c'est pas simple à gérer. Déjà qu'il est enfermé, il vous tourne le dos lorsque vous ne le regardez plus de face. Sophie l'a bien compris. Mais cela ne l'empêchera pas d'assouvir son rêve, malgré la réticence de son entourage : père, mère... Heureusement qu'elle peut compter sur son ami "imaginaire" pour l'aider, la soutenir... Entre poésies, chansonnettes, réflexions et interpellations, Clara emmène doucement mais sûrement le public dans son univers fait de situation qui, étrangement, nous parlent. Un vrai coup de coeur pour Avignon 2012. # écrit le 25/07/12
| -Mickael n'en revient pas. Camo est cette jeune femme qui cherche l'amour et le trouve. Pour mieux le perdre, quitte à se prendre les pieds sur les écueils de la vie. Un spectacle attendrissant, rempli de miettes d'humour, au sens généreux du terme, et de gros morceaux de tendresse. Mickael sera le seul à recevoir son coeur, un héritage qui ne se partage pas; # écrit le 25/07/12
| -On ne peut pas être en retard deux fois... 9/10 Un spectacle qui veut faire croire qu'il démarre en retard, que rien n'est réglé, que la régie ne suit pas... Un vrai dialogue de sourd avec une voix off pourtant à l'écoute ! C'est un spectacle habilement orchestré pour faire croire l'inverse ! Décousu volontairement, c'est un patchwork de situations et de personnages ayant pour seul objectif de nous distraire, avec la méthode d'Aurélien. # écrit le 24/07/12
| -Chacun cherche son banc... 9/10 Un duo qui ne se complet pas à se borner d'être à deux. Des personnages hauts en couleurs et en humeurs. Une suite de reproches conjugales que le public s'approprie bien volontier, quitte à se faire surprendre souvent. Deux remarquables interprétations que l'on prend plaisir à regarder vivre. Le banc n'est que prétexte. Le lit n'est qu'objet. Seul le plaisir de se reconnaître ne laisse pas indifférent. # écrit le 23/07/12
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