Kerity Joce

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3 pages de résultats
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Théâtre contemporain: Mademoiselle C.

-Une perle à ne pas manquer
10/10

Une prouesse d'une comédienne solaire. Maude Sambuis incarne avec beaucoup de vie et de profondeur Camille Claudel, un génie. On découvre que Camille C. était une jeune fille joyeuse et spirituelle avant de sombrer dans une profonde déréliction. On retrouve aussi l'appétit de vivre et de création de cette géniale sculptrice dans le beau texte et le jeu de cette talentueuse comédienne. La mise en scène, la scénographie sont ingénieuses et le spectacle est vraiment sublime.J'ai beaucoup apprécié le fait de tirer parti de la pierre qui constitue les murs de cette petite salle : murs de l'église évoqués avec humour par Camille, support de projections de deux de ses sculptures de pierre, embûches sur son chemin et puis d'autres murs... Merci et bravo !
# écrit le 12/09/21


Théâtre contemporain: Quand je serai un homme

-Spectacle émouvant, drôle et qui fait penser !
Ce spectacle est le second volet indispensable du diptyque inauguré avec "Quand je serai grande... tu seras une femme, ma fille" mis en scène également par Stéphane Daurat qui joue avec Catherine Hauseux. Mais, cette fois-ci, la parole est aux hommes, appartenant à trois générations interprétés par Stéphane Daurat, toujours aussi talentueux, seul ou non en scène. Tous les aspects de la masculinité sont abordés en parallèle avec l'évolution de la condition des femmes depuis un quart de siècle mais avec humour, profondeur de réflexion et tendresse (notamment la paternité) . Un plaidoyer joyeux pour la liberté d'être soi-même, de s'échapper des rôles sociaux assignés aux uns, aux unes et aux autres tout en ne s'interdisant pas de rêver...à être, pourquoi pas James Bond tout en passant énergiquement l'aspirateur (enfin, ce n'est pas obligatoire !). Bref, une belle soirée théâtrale ! Merci à Catherine Hauseux et à Stéphane Daurat !Ce spectacle est le second volet indispensable du diptyque inauguré avec "Quand je serai grande... tu seras une femme, ma fille" mis en scène également par Stéphane Daurat qui joue avec Catherine Hauseux. Mais, cette fois-ci, la parole est aux hommes, appartenant à trois générations interprétés par Stéphane Daurat, toujours aussi talentueux, seul ou non en scène. Tous les aspects de la masculinité sont abordés en parallèle avec l'évolution de la condition des femmes depuis un quart de siècle mais avec humour, profondeur de réflexion et tendresse (notamment la paternité) . Un plaidoyer joyeux pour la liberté d'être soi-même, de s'échapper des rôles sociaux assignés aux uns, aux unes et aux autres tout en ne s'interdisant pas de rêver...à être, pourquoi pas James Bond tout en passant énergiquement l'aspirateur (enfin, ce n'est pas obligatoire !). Bref, une belle soirée théâtrale ! Merci à Catherine Hauseux et à Stéphane Daurat !
# écrit le 19/06/21


Théâtre classique: Le Dernier Jour d'un Condamné

-Un texte magnifique condamné à vivre !
9/10

"Le Dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo est important et toujours d'actualité par le sujet abordé. Mais c'est aussi une oeuvre littéraire unique : à l'époque, Victor Hugo, jeune, plein de vie se met à la place d'un condamné à mort dont on ignore le crime quelques jours avant son exécution. Tous les sentiments de sidération, d'espoir, de chagrin, de terreur, d'injustice et de révolte qui l'animent sont incarnés par Adrien Capitaine,un jeune comédien à l'air doux et "vêtu de lin blanc". Il ne proclame à aucun moment son innocence. Il entraîne le spectateur dans le "cachot" de sa pensée - ou dans sa tête qui va être tranchée- laquelle est réduit à un monstre, une idée fixe "condamné à mort !. Puis, on le suit au pied de l'échafaud. Malgré cette double claustration (la prison et l'idée fixe), le spectateur n'étouffe pas car le jeu du comédien est plutôt dynamique au service de ce beau texte adapté (quelques passages ont été subtilisés) du roman génial de Victor Hugo. Cette pièce nous fait passer un bon moment de littérature et de théâtre mais aussi réactive une réflexion sur un sujet grave toujours d'actualité.
# écrit le 09/10/20


One Woman Show: Mona Muche dans Vivre Bon Sang !

-Mona Muche, seule en scène, mais incarne plusieurs personnages truculents
8/10

Une seule comédienne ayant une pêche formidable incarne successivement et, avec beaucoup de fluidité, neuf personnages féminins. C'est tour à tour émouvant et drôle. Si, au début ces femmes battantes défilent sans lien entre elles, on découvre ensuite leurs liens familiaux ou autres. Cette découverte, les rend encore plus touchantes. "Vivre Bon Sang!" : est le mot d'ordre proféré par une des femmes et sied parfaitement en cette période de réouverture des théâtres !Encore merci Mona Muche !
# écrit le 01/10/20


Chansons festives: Opérapiécé

-Une somptueuse soie brodée d'or cet opérapiecé
10/10

Le fil rouge de cet opéra : la situation souvent difficile des intermittents du spectacle mais ....écrite, chantée sur un mode humoristique et très lyrique par deux comédiennes et chanteuses débordant d'énergie, de fantaisie et de ...talent. D'où, le titre du premier tableau "Opérassedic". Mais, toujours en chantant des morceaux de classiques savamment tissés avec des extraits de chansons (un air de William Sheller dont les paroles sont réécrites s'enchaîne presque naturellement après "Guillaume Tell" de Rossini ; à la suite des "Nocturnes" de Chopin", les chansons "Retiens la nuit" ou "Une nuit sur son épaulé", font merveille...). Les très belles voix d'Aurore Bouston et Marion Lépine sont accompagnées avec subtilité par un accordéoniste Vincent Carenzi ou une accordéoniste Marion Buisset. Opéra, parfois opérette en huit actes pour illustrer d'autres thèmes dans cette quête du "cachet" : l'amitié, l'amour, la vie parisienne....Des personnages parfois fantastiques dignes des contes de fées ou des oeuvres de Mozart, Tchaïkovsky, ou Grieg (sorcières, personnages naïfs...) vêtus de costumes baroques ou burlesques. Pour les spectateurs : pas d'intermittence dans la joie d'assister à un spectacle aussi beau et euphorisant. Joce San
# écrit le 15/02/20


Théâtre contemporain: Les Cavaliers

-Une adaptation scénique envoûtante
10/10

Une aventure que celle d'adapter sur scène le roman de Joseph Kessel. Cette transfiguration est réussie et le voyage poétique offert envoûtant grâce à une mise en scène très inventive, quatre comédiens captivants et un univers sonore en direct extatique. Tout nous suggère la fougue de la cavale, le vent et le soleil brûlant de la steppe et l'âpreté du voyage en général. Des personnages intrépides, courageux mais parfois terrifiants incarnés par des comédiens au jeu époustouflant.
# écrit le 30/12/19


Théâtre contemporain: La vie est belle

-Une adaptation magnifique d'un chef-oeuvre du cinéma
10/10

Bravo et merci à toute la troupe pour ce très agréable moment de théâtre, très bien joué avec des comédiens qui interprètent plusieurs personnages, avec dynamisme, humour et émotion. On retrouve, comme dans le film de Capra, ce beau message optimiste : chacun a un rôle irremplaçable dans la communauté où il vit et par extension, est relié à l'humanité tout entière. Ce récit réaliste est aussi un conte de Noël dont le propos optimiste souligne la solidarité de tous les hommes, par une démonstration aussi poétique, fantastique qu'émouvante. La mise en scène, de Stéphane Daurat -également comédien dans la pièce - du texte de Philip Grecian, est toujours aussi judicieuse, avec un décor évocateur et fonctionnel (cf. "Un sac de billes" et "Rhinocéros"). Oui, d'un certain point de vue "La vie est belle" !
# écrit le 18/11/19


Théâtre contemporain: Rhinoceros - la nouvelle

-Un grand moment de théâtre !
10/10

Pour interpréter la nouvelle de Ionesco "Rhinocéros", Stéphane Daurat est seul en scène. Sans artifice et effets spéciaux, il incarne Bérenger, qui nous raconte son histoire, son ressenti et ses doutes, mais il mime aussi tous les autres personnages qui l'entourent. Sur cette petite scène au décor sommaire (chambre, cellule de prison ?), on ressent comme lui la trépidation de l'effrayante chevauchée de ces rhinocéros barrissants qui le cernent : ce sont les habitants de cette petite ville atteints par une épidémie étrange. Loin de la farce, grâce à la très grande finesse de l'interprétation et une superbe énergie, on savoure les subtilités des propos très drôles et absurdes du début. Puis, au fur et à mesure, on se sent envahis par l'inquiétude et la compassion pour le personnage/narrateur auquel on finit aisément par s'identifier. Cette magie : on la doit au jeu magnifique de Stéphane Daurat et à la mise en scène toute en finesse de Catherine Hauseux. Et.... on prend conscience, comme jamais. à quel point ce texte est toujours d'actualité.
# écrit le 29/10/19


Théâtre contemporain: Madame Zola

-Une belle rencontre : Alexandrine Zola !
10/10

Alexandrine Zola est un personnage de roman et de théâtre à l'image de certains personnages féminins des romans d'Emile Zola, son compagnon de misère puis son époux : passionnée, généreuse et forcément excessive. C'est aussi son alter ego puisque pendant l'exil d'Emile Zola, elle a pris le relais du combat dans "l'Affaire Dreyfus" et ensuite, devenue veuve, a contribué à pérenniser l'oeuvre de son mari. Ce personnage truculent est interprété par Catherine Arditi dont le rôle lui sied comme un gant au côté de Pierre Forest, incarnant un débonnaire "apothicaire"/psychanalyste avant l'heure, à qui Madame Zola se confie progressivement...Il y a aussi beaucoup d'humour dans cet échange et lorsqu'elle soliloque prétextant s'adresser à Émile là où il est. Ce qui est formidable dans cette pièce, outre, le texte subtile et drôle d'Annick Le Goff, la mise en scène enlevée d'Anouche Setbon et le jeu à l'avenant des deux comédiens, c'est de découvrir cette femme, pourtant "une vraie nature", restée dans l'ombre jusqu'à présent et, de réaliser soudain, que certaines de ses facettes ont pu inspirer les traits de caractères et la vie des personnages les plus positifs des romans d'Emile Zola.. Ce qui semble conforme à la démarche du chef de fil du naturalisme. .Pièce à ne pas manquer. ne découverte : Alexandrine Zola ! Alexandrine Zola est un personnage de roman et de théâtre à l'image de certains personnages féminins des romans d'Emile Zola, son compagnon de misère puis son époux : passionnée, généreuse et forcément excessive. C'est aussi son alter ego puisque pendant l'exil d'Emile Zola, elle a pris le relais du combat dans "l'Affaire Dreyfus" et ensuite, devenue veuve, a contribué à pérenniser l'oeuvre de son mari. Ce personnage truculent est interprété par Catherine Arditi dont le rôle lui sied comme un gant au côté de Pierre Forest, incarnant un débonnaire "apothicaire"/psychanalyste avant l'heure, à qui Madame Zola se confie progressivement...Il y a aussi beaucoup d'humour dans cet échange et lorsqu'elle soliloque prétextant s'adresser à Émile là où il est. Ce qui est formidable dans cette pièce, outre, le texte subtile et drôle d'Annick Le Goff, la mise en scène enlevée d'Anouche Setbon et le jeu à l'avenant des deux comédiens, c'est de découvrir cette femme, pourtant "une vraie nature", restée dans l'ombre jusqu'à présent et, de réaliser soudain, que certaines de ses facettes ont pu inspirer les traits de caractères et la vie des personnages les plus positifs des romans d'Emile Zola.. Ce qui semble conforme à la démarche du chef de fil du naturalisme. .Pièce à ne pas manquer.
# écrit le 30/09/19


Théâtre contemporain: Un sac de billes

-Une performance théâtrale et une contribution au devoir de mémoire
Une pièce magnifique et indispensable : prouesse d'un comédien, adaptation juste et sensible du texte, et scénographie efficacement suggestive. James Groguelin, interprète plusieurs personnages avec une grande fluidité, sans changer de costume (sauf parfois d'accessoire comme la casquette ..). Ces personnages sont ainsi vus par les yeux d'un enfant qui, avec son frère, fuient les rafles pendant l'occupation nazie. Cet enfant c'est Joseph Joffo, qui, adulte, s'est efforcé de retrouver ses yeux d'enfant pour raconter tout ce qu'il a vécu durant cette période tragique. Ce qui ne l'empêche pas de nous faire part de son émerveillement lorsqu'il découvre la mer la première fois à 10 ans. J'ai eu l'occasion de voir deux films adaptés du récit autobiographique mais je n'ai jamais été autant touchée qu'avec cette pièce mise en scène par Stéphane Daurat. Toute l'émotion et la réflexion que suscite ce récit humaniste, que j'ai aimé et partagé, se retrouvent sur cette scène C'est aussi une contribution au devoir de mémoire, un message de tolérance et de paix. Un texte qui parle d'exode et qui est, de ce point de vue, toujours d'actualité Dans la salle, il y avait des enfants de l'âge de Joseph à l'époque voire moins qui ont apparemment beaucoup apprécié la pièce. Vraiment, à "recommander pour toute la famille" .
# écrit le 15/09/19



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