Ses critiques Théâtre contemporain: Mon bébé -de la mesure démesurée 10/10 Un bon hasard me fait choisir cette pièce à 11h à mon arrivée . Est ce parce que j'ai élevé trois enfants, mes 5 petits enfants ? L'affiche ? Il faut écouter son instinct. Cette mère inquiète est juste, nous la connaissons, nous en connaissons. Des grand mères pénibles de par leur pression amicale, on connait aussi...aucun thème est inconnu, du moins pour celles et ceux qui ont passé le pont de la naissance d'un bébé. Mais Alors ? Il y a le talent de l'écriture un peu "pointilliste" qui dit tout avec peu de mots. Alors la mise en scène est à l'avenant, minimaliste mais signifiante. Cela permet aux talents des comédiennes de s'épanouir. Car elles sont justes, les deux mères bien sûr mais tous les autres personnages, juge, policière etc. Et le fond du fond est cette question de base : la frontière entre la responsabilité de l'état qui doit protéger l'enfant et le lien sacré mère enfant....Impossible de trancher,chaque spectateur peut se faire son avis. Bravo à la comédienne pivot Patricia qui ne joue pas, elle est la mère, déchirée, fatiguée, aimante. Allez y, aidez les ! # écrit le 08 Juillet
| -choisir ou ne pas choisir 9/10 Notre ami Clément Monchalin se lance dans le " seul en scène ", il a commencé début 2023 et très vite il a gagné la sélection régionale du concours KANDIDATOR en juin dernier. Il a développé son spectacle dans un format d'une heure environ, hier 10 mars c'était sa première au BOUI BOUI. Clément a su exploiter " ses failles " (on dirait la chanson de POMME) pour les rendre universelles, car ce qu'il joue recoupe ce que nous avons toutes et tous ressentis un jour : comment se décider à choisir ? Comment aussi se construire grâce à notre capacité à choisir pour aller de l'avant : ne pas choisir c'est ne pas grandir. Par rapport à d'autres " comiques ", Clément écrit avec intelligence, tout est précis, rappelé, il n'y a pas de hasard, il a une construction du récit, de l'histoire, de son histoire. Comme comédien, il sait aussi utiliser son corps pour rendre " visible " les autres personnages et c'est drôle mais toujours avec respect. Comme souvent, je ris peu, plus sensible à la performance, au jeu et au texte, c'est ainsi pour de nombreux théâtreux. Mais le public rit allègrement et de bon coeur au côté interactif, c'est la règle au café-théâtre. Tout ce que je peux dire à notre ami, c'est de laisser son personnage l'envahir encore plus, laisser son " ballon " se dilater. Je pense bien sûr à Raymond Devos dont la " dilatation " était totale. M...pour la suite ! Et ne manquez pas de venir le voir jouer CLEMENT, un jeune qui ne sait pas choisir, dans PRAGUE 1968 en mai au KARBONE ! # écrit le 11 Mars
| -bien Avec mes deux petits enfants 4 et 5 ans, nous avons aimé et ils ont restitué aux parents avec justesse..bien chanté, continuez ! # écrit le 15/04/18
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